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Le petit coin du râleur - Page 16

  • Pauvre Monsieur Sarkozy......

    Je retranscris ci aprés l'intégralité d'un billet donné par une voisine.

    Le contenu pour amusant qu'il soit me semble éloquent, et je vous fais partager.

    Pauvre Monsieur Sarkozy,

     Permettez à une grand-mère de 77 ans de vous interpeller.

    Vous devez être, bien mal entouré et vos ministres pas très dégourdis.

    J’ai travaillée toute ma vie comme serveuse, et croyez moi à l’époque nos maîtres étaient dures, et il fallait se lever tôt.

    J’ai aussi élevé mes deux enfants seule et sans beaucoup d’aides.

    Je suis fière de pouvoir dire qu’aujourd’hui ils travaillent tous les deux, et m’ont donné de beaux petits enfants.

    Pourtant je vous écris car retraité je gagne 1000 euros par mois, croyez moi il faut pas faire de folies, car même si mon loyer est pas trop chère il me prend quand même la moitié de ma pension, et je ne touche que 25 euros d’aide pour mon logement, pourtant je ne dois rien à personne.

    Sans compter que la mutuelle comme les médicaments c’est très cher.

    Alors mes petites filles disent que vous voulez encore augmenter la TVA.

    Moi j’ai votée pour vous en 2007, vous disiez améliorer ma vie et nettoyer ma cage d’escalier de tous ces jeunes qui font rien de la journée que du bruit avec leur scooter, et qui me traitent de vielle folle.

    Dites à vos ministres que nous les vieux on peut plus vivre.

    Mes petites filles disent qu’il faut pas que je vote pour vous, que vous prenez tout l’argent des pauvres, que vous appelez ça la TVA sociale.

    Comprenez Monsieur Sarkozy que je sais plus quoi faire, et en plus il parait que vous voulez vous débarrasser de nous, c’est pour ca que vous avez fait la grippe H1 je sais plus quoi, que madame Bachelot elle voulait tous nous piquer.

    Je vous en prie arrêtez toutes ces bêtises qui nous embêtent.

    Excusez une vielle dame de vous avoir dérangé.

    Au revoir Monsieur le Président.

     

    Georgette.

     

     

    P.S : J’ai demandé à ma petite fille de taper cette lettre sur l’ordinateur pour qu’elle soit plus propre."

  • Tiens jeunes cadeau !

    Tiens jeunes cadeau !

     

    J’ai honte, bien que n’y étant pour pas grand chose.

    Pauvre terre, triste planète.

    Comment avons-nous pu au fil des années,

    Réduire ainsi tant de belles et bonnes choses,

    Des mers profondes et riches,

    Océan de ressource, comme terre nourricière,

    Ces fleuves, d’où l’eau claire irrigue la prairie.

    Un monde si beau, une nature ou chacun,

    Comme les bêtes, chassent pour se nourrir.

    Tout y est félicité, ces baies tout au long des talus,

    Ces jeunes pousses, offertes, cueillette nourricière,

    Dame nature organise des festins.

    Même les ronces propices, proposent tous ces fruits.

    Et pour un peu que l’on s’y donne du mal,

    Bécher,  planter, attendre, récolter.

    La souffrance est légère et la promesse au bout.

    Le soir descend, la terre se repose,

    Le jour reviens, et son lot de promesses.

    Si un nuage pointe, c’est pour arroser.

    Quand le soleil brûle, c’est pour cuire le pain de terre,

    Comme ces briques de terre séchées.

    Si des  rivières débordent, si d’autres zones arides

    Si la grande prairie, comme ces forêts profondes.

    Tout s’y organise, chacun y à sa place.

     

    Le petit prince, qui offrait tant de promesses,

    D’un désert il avait trouvé ses richesses.

    Un mouton, une orange, trois quatre fleurs.

    Hier promise, maintenant gâchée, cruelle.

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Homme prédateur, et l’on dit que c’est dieu qui l’à crée !

    Fichtre la belle affaire.

    Moi je préfère y voir faiblesse, cupidité.

    Tu sais pourtant être bon, loyal

    Enfin je le croyais.

    Homme mystère ; appât du gain.

    Le grain ne te suffit plus,

    Moudre pétrir et cuire.

    Humains de tous les malheurs,

    Tu sais pourtant guérir, soigner,

    Et même donner la vie.

    Et tu t’es pris les pieds dans le tapis de la renommée.

    Tant de gloires éphémères.

    Tu avais la récolte, le partage.

    Aujourd’hui tu amasses, entasses, perfides profits.

    Tu as drainés les mers, souillés les eaux,

    La terre rejette tes pesticides et tes engrais

    Même les pôles se fondent.

    Tes voitures, avions, cargos déversent leur tonnes de polluants.

    Nous voulions simplement vivre et tu nous fais mourir.

     

    G.B.

  • Regarde le soir, plaidoyer pour quatre saisons.........

    Regarde le soir descendre,

    Une chape de plomb, recouvre les choses et depuis l’horizon

    Un long voile emprisonne la terre.

    Comme si le jour alourdissait de son emprunte.

    Tu sens cette touffeur, odeur moite et parfumé, la terre se ressent,

    Elle livre ses effluves, relent d’un jour qui s’épuise.

    Elle vibre et accueille le soir repos.

    Comme ivre la nuit, propose son deuil.

    Demain, bientôt, attendre

    Peut-être sera un nouveau temps.

    Un silence impose cette nuit qui arrive

    Ou se trouve le vrai, un jour après l’autre.

    Demain, hier, c’est donc ça ton bon sens.

    Lune, soleil chacun prétend se faire entendre.

    Toutes ces étoiles comme des points sur les I de la nuit

    Et pour se faire apprécier la lune monte se remplît, puis dégonfle et s’évanouit.

    Et tire ce grand drap sombre dont elle nous couvre

    Comme pour se cacher du jour.

    Nuit noir, reste d’un jour sombre.

    L’angoisse se livre, nous étreint

    Demain un autre jour, sans cesse recommencé.

    Tant de questions qui prétendent une réponse

    Et si jamais enfin plus rien, comme étrange

    Une bouteille vide, un jour sans lendemain.

    Le soir creuse t’il la tombe de nos jours

    La nuit et son linceul recouvre t’elle cette terrible expérience

    Qu’attends t’on, quelle source libératrice lavera notre patience.

    L’homme est’ il si seul, qu’il attende le jour pour retrouver sa démence.

    Présence incertaine comme l’ombre contraste, toujours derrière nous accroché

    Le tourbillon de la vie, ou bien ronron de l’ennui

    Ton moteur souffre la pente est’ elle si rude

    Passer d’un jour à l’autre, un bien drôle de combat

    Mais quand même revoir le jour

    Et avec celui-ci toutes ces salissures

    Celui là même qui éclaire nos faiblesses

    La nuit est illusions un partage de caresses.

    Qui libère nos tendresses, comme des solitudes.

    Elle nous prend, petite sœur de la mort ;

     Elle nous évanouie, veut tout faire disparaître.

    Le mystère est réveil, pourquoi, encore ! Comment !

    Vivre, ressentir, comme besoin d’existence.

    Attendre qui ? repartir, vital tourment

    Pourquoi le jour est’ il porteur de nuages ?

    Et pourquoi a-t-il effacé les étoiles.

    Contraste saisissant, la pluie lave t’elle l’humain de ses souillures

    Il nous faut la nuit pour bien sur, nous détendre, et trouver le repos.

    Magie d’un jour sans fin, la lumière qui empêche d’enfin nous endormir

    Ecoute la résonnance, tu sais comme un écho.

    Parmi tous  ces murmures, le son raisonne plus clair.

    Le soir descend, la nuit recouvre nos maux

    Vois les arbres pleurent leurs dernières feuilles

    Certaines rouge  comme le sang ; Dame nature à ses règles,

    Et son ventre crache ses vies, trop plein ouvert vers le déversoir ; infinie.

    L’hiver arrive qui livrera avec ses frimas,

    Comme un glaçon dans un verre tes dents claquent et s’entrechoquent.

    Tes doigts  se crispent, ta poitrine est serré, tout est rétrécie,

    Alors cet horizon, illusion se dérobe à ta vue.

    Le lointain d’un regard sans fond sous le  ciel plafond,

     Une longue aube blanche promène son habit.

    Transi tu attends ces rayons qui te délivreront

    Faisant fondre la glace, comme une longue suée.

    La nuit  alors dure, et pour mieux reposer ses déments

     Elle à volé au jour ses longues heures, la terre est agonie.

    Et si la neige partout recouvre et enveloppe, un lourd silence pèse.

    Parfois le hurlement, chien perdu, le ventre vide.

    Le vent tourbillonne creusant des fumées de cette masse blanche.

    Même l’oiseau à cessé ses piaillements.

    Et quand un réchauffement  apparaît, un orage survient, ses torrents déboulent

    Tant de flots qui creusent et gonflent les ruisseaux.

    La nature déborde, et au sol dans ce riche terreau de feuilles putréfiés

    Une petite tige verte présage de la vie qui ressurgit de dessous son passé.

    Déjà le jour s’étire  offrant aux premiers rayons un peu de cette pâle chaleur.

    Les arbres se réveillent, eux aussi sortent de cette longue léthargie

    Ils sentent cette embellie, oui une nouvelle vie.

     la fête s’organise, et comme des guirlandes ces bourgeons obèrent un nouveau jour.

    Et toujours le soir, la ville accroche ses lumières, milliers de points brillant

    La nuit recule, et comme me récite Charles Beaudelaire :

    ..« Une atmosphère obscure enveloppe la ville

    Aux uns portant la paix, aux autres le souci…. »

    Comme un penchant, j’emprunte le pas de cet ancêtre,

    Ses mots coulent et déroulent le chemin de la félicité.

    Ô joie comme le printemps tu traverse mon esprit, le corps aussi s’éveille.

    La chaleur réjouie la sève et mes membres engourdis

    L’eau fond et nos miroirs nous retournent le sourire de l’âme et l’attente d’être deux.

    Comme le ciel nous voulons partager cette nouvelle richesse : L’espoir.

    Un besoin retrouvé de vouloir partager,

    Travaillons la terre, semons, la récolte viendra

    La terre est nourricière, elle porte en son sein notre avenir.

     

    G.B.

  • Messieurs les censeurs, (suite)

    Reprenons, je sais

    Vous me trouvez à mon tour cynique et vous dites

    Mais quelle est cette réaction, comment devant un tel drame, peut il se permettre ? Tuer une gamine, et dans d’atroces conditions.

    Je sais le désarroi des êtes proche.

    Il est vrai rien ni personne ne remplacera un enfant, un être cher.

    Et n’importe qui, qui ait fait cela mérite, et doit subir une  sanction exemplaire.

    Oui mais ce qui me dérange dans et le monde politique, et ses sphères médiatiques, c’est le désir, plus l’acharnement de vouloir tout expliquer, tout justifier.

    Ecouter ces éditoria-moralistes disséquer proprement leur invité ou l’information.

    Et pourquoi avez-vous fait ci, comment ressentez vous ça, n’avez-vous pas pensé…

    Au diable leur introspection, qu’un individu se raconte et philosophe sur la vie.

    Qu’il donne son avis, ses penchants, mais de grâce laissez lui son histoire, ses passions et son intimité.

    Et puis il faut savoir simplement dire, lorsqu’un fait se passe, parfois « c’est un accident », comme il en arrive tant, le triste hasard de s’être trouvé là au mauvais moment.

    On ne peut tout expliquer, ni postuler sur des si…….

    C’est vrai qu’avec des SI on refait le monde.

    Et dans celui-ci ou la violence est reine, ou les « gagneurs » sont ceux qui possèdent et détruisent Oui, certains, par on ne sait quel mécanisme dépasseront la mesure feront des actes d’une sauvagerie diabolique.

    Oui il faudra les punir.

    Mais que diable que la justice sereinement officie.

    Trop de pousses aux crimes dans l’ombre montent au créneau offrant en pâture à la vindicte populaire ces bourreaux -victimes.

    Cela fini par des lynchages en place publique. Oui bien sur le « petit » peuple aime ça.

    Le populaire à déjà tellement tendance à s’ériger juge.

    Que chacun fasse son boulot et le monde s’en portera mieux.

    Et le journaliste est là pour informer en toute impartialité.

    Et le politique pour diriger les affaires du pays, non les histoires des gens.

    Pourtant je dis ça mais je suis quoi, moi, rien il est vrai, j’ai peut-être un peu de mesure, c’est tout.

    Et envi de crier que ce monde me débecte.

    G.B.

     

     

  • Bien sûr Agnes et tous les autres.

    Messieurs le Censeurs

     

    Je comprends que la terrible affaire du viol et du meurtre de la petite Agnès, mette le monde en émoi, cependant Messieurs les « politicards » arrêtez un peu votre cirque.

    Il est vrai, l’histoire est non seulement terrible et cynique, certes le meurtrier présumé, jeune de 17 ans surement récidiviste mérite les poursuites appropriées.

    Pourtant déjà le voici jugé et condamné, livré en pâture à l’opprobre populaire et aucun jury ne pourra ne pas tenir compte de ce fait.

     

    Alors un peu de retenu.

    D’abord que notre justice fasse son travail et en ait les moyens.

    Ce jeune placé sans jugement, peut-être dans une structure pas appropriées pour sa situation, néanmoins, que vous fîtes grands tapage après chacune de ces déplorables affaires, que  nos ministres fassent une surenchère de textes législatif ou autres déclaration d’intérêt je m’offusque car quand un automobiliste sous quelque emprise qu’il soit, parfois aucune, fauche des enfants, des familles, là nos dirigeants, notre justice se montre bien magnanime, et les journalistes bien peu prolixes.

    Or donc, la vie des uns vaut-elle mieux que d’autres.

    La manière de tuer ?

    Bien sûr vos hommes en Libye ou en Afghanistan, voir en Côte d’Ivoire, avaient pour mission, de tuer et d’éliminer.

    Raison d’état.

    Que quelque déséquilibré, dans un monde, ou la surenchère de combats, de vindicte, de violence rythme notre vie.

    Même vos jeux sont des combats.

    Alors faut-il être engagé ou avoir un volant pour avoir le droit de vie et de mort.

    Est-ce là votre force.

    Moi je m’interroge

    .

    G.B.

  • Comme des Robinsons....

    Robinson,

     

    Honni soit leur argent et leur cupidité

    L’homme esclave, consomme et veut tout posséder

    Illusoire penchant à prétendre l’argent roi.  Pauvre civilisation qui brule ses richesses

    Leur faiblesse de vouloir tout posséder, tout piller, tout contrôler.

    Notre monde se meurt, leurs déchets sont toxiques, les eaux polluées sinon empoisonnées, en tous les cas très trouble.

    Ils ont vidés nos océans, drainés les fonds.

    Ils abattent les forêts, le désert gagne.

    Ils font fondre, Arctique et Antarctique ces réserves d’eau, l’avenir de notre humanité

    Ils brûlent l’atmosphère, et prétendent conquérir, bien plus que leur planète.

    Rien ne trouve gré que leur avidité.

    Le pot de l’amitié érigé en valeurs, et vous devenus des voleurs.

    Vous ne savez plus que le mal, vous battre et même gagner.

    Minable conquérant, vos penchants nous poussent à la ruine et à la destruction.

    C’est ainsi que naissent les guerres, comme toutes vos saloperies.

    Que celles-ci soient commercial, religieuse, ou bien encore ethnique

    Ils prétendent au Paradis, mais construisent l’Enfer.

    Décadence ils savent pourtant que notre monde va à sa perte.

     Les civilisations passées prétendaient au sommet, mais se sont écroulés.

    C’est leur intelligence, paraît-il qui les poussent, les font se dépasser.

    Leur bêtise tue les talents comme ils pillent  nos richesses.

    Qu’il est beau le bonheur de deux êtres qui échangent, partagent, donnent, aiment.

    Ils sont riches de leur largesse.

    Heureux les Robinsons, qui trouvent que le bonheur c’est de vivre simplement.

    Leurs servitude est le temps, levé, couché, trouver de l’eau des fruits murs et même faire bonne pèche.

    S’ils ont besoin de papier ce sera pour allumer le feu, ou pour quelques- autres besoins.

    .

    Comme des Robinsons retrouvons nous sans rien mais libre et peut être plus malin.

     

    .G.B.

    .

  • Amis poètes, fais nous partager !

    J’aimerais partager et même te faire aimer, tous ces mots du passé.

    Tant de pages, si pleines, sous ces écrits puissants.

    Miroirs de nos âmes, ils peuvent te ressembler

    Comme des mirages, sur grand écran te feront cheminer

    Ces lectures découvertes t’invitent, sage réflexion

    Au calme d’une prairie, à la ténébreuse nuit.

    Voyages au gré des vents, comme après un orage

     Tu te retrouves sauvage ou bien plus qu’indolent.

    Tu ressens cette emprise et ces sages moments

    Tu sais le bruit des vagues, tu aimes ces tourments.

    A moins que comme cette page, tu sois  roseau pensant.

    Ces lacunes d’un esprit  sec comme la trique.

    Pénètre donc ce temple,  ne soit pas si critique,

    Vois ces penseurs sereins, pourtant esprits malins.

    Ils t’offrent leurs richesses et grandissent ton empire,

    Guide sous influences, apprécie ces largesses.

    Pour pas mourir idiot, ouvre donc toutes ces œuvres

    Enrichis-toi, de ces mots du passé, que tu crois dépassés.

    Apprends, laisse toi pénétrer, lis donc tous ces récits

    Que ces mots images impriment ton cerveau

    Comme l’aventure humaine, ce film déroule son empreinte

    Te voilà cinéaste montre nous tes penchants.

    Tant de scénarios écrits, que nous sentons vivant

    Tu n’es plus un corps vide, tu nages désormais

    Vers les richesses de nouvelles expériences,

    L’histoire te tiens et tu attends la fin

    Laisse toi guider, et peut-être emporter

    Vers les sommets des uns, la profondeur des autres.

    Il n’est pas de valeurs que l’on ne veuille surmonter,

    Il n’est pas de talents que l’on ne puisse aimer.

     

    G.B.

     

     

  • Leçon d'Avenir...

    Jeune,

    Tous les jours je te croise, moi promenant mon chien ; toi guetteur, tu veilles à ta réputation.

    Vigile tu surveilles pour le compte des plus grands, plus fort, plus influent.

    Ton avenir, s’il en est, sera de t’investir dans cette attente.

    Mais ou mène ce chemin dans nos cités-banlieue

    Est-ce donc là ton avenir ?

    Tes portes de l’enfer ! même pas de  petits boulots.

    Tu te sens rejeté, inutile dans une vie, ou tu n’as pas ta place.

    L’école déjà prétendait te former ; t’initier, te placer, te dompter.

    Remplir ton cerveau, ou plutôt le modeler

    Du moins t’offrir les clés  des portes du futur.

    Mais tu n’as pas suivi, et ils t’ont oublié.

    Tu as décroché, tombé dans le désœuvrement,  bien vite récupéré.

    Est-ce là ta raison de vivre, la rue, ces halls d’immeubles.

    Tu ne cherches pas la réussite, tu attends indolent.

    Ton territoire  est restreint, tes demains incertain.

    Tombé  sous la coupe de quelques grands,

    Petits caïds de nos quartiers ils te rémunèrent te donnent une importance

    Pour installer leur emprise, pour dominer,

     Et leurs petits trafics t’autorisent une rente complicité.

    Ta famille c’est la rue, ton présent ce milieux.

    Hier un moins que rien, tu te crois au faîte d’un réseau.

    Heureux d’appartenir, simplement de servir.

    Tu n’as plus de toi-même, sous leur coupe  ils t’enrôlent.

    Ils t’offrent une raison d’être, reconnaissance, te voilà investi

    Toi hier sans existence, tu trouves ici ta place.

    Travailleurs de l’ombre ta vie se réduit à ces quelques lignes, à ces moments d’illusions.

    Passeurs de rêves, gardiens du temple, chacun sa place ;

    Quartier sous influence, à toi la surveillance.

    Tu es le paysage, tout le temps rien à faire,

     Rassemblement étrange, qu’attends-tu de demain.

    Toi déjà sans passé, l’avenir incertain.

    Exclu de notre monde, tu interpelles pourtant.

    Ceux là qui t’ont tendu la main te tiennent, te servent de béquille

    Complice ou pauvre âme perdue

    Ton ennemi c’est l’ordre avec ses forces et ces gens étriqués.

    Au grand jour tu t’affiches que peut-on te reprocher

    Maillon d’un réseau souterrain, tu sais  jouer les gros bras.

    Chaine d’un espoir pour certain  ou désespoirs des autres.

    Tous ces faux paradis.

    Avec la religion, chacun ses illusions

    Mais les prêcheurs qui cherchent à nous récupérer, sèment la discorde sinon la soumission,

    D’autres trouvent la rébellion ;  être ou bien paraître, il faut bien exister.

    Ces chapelles-là, allez savoir pourquoi, veulent nous posséder.

    Alors discernement, raison comme toutes vos oraisons dans ce monde ou tout est possession

    Le savoir oublié, comme la connaissance, seule compte la maitrise du temps et puis ce gain d’argent.

    Ou est l’amour d’antan, l’être cher dans le simple dénuement.

    La richesse intérieure avec le partage, échange de bons procédés, comme des vœux pieux

     Jetés au hasard sans nulle prétention.

    Allez y croire encore, c’est ce à quoi je prétends.

     

    G.B.