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Le petit coin du râleur - Page 13

  • L'Ennui !

     

    Il nous prend chemin,

    Pas toujours bout en train.

    Mais prêt à nous tenir la main.

    Il, hier, comme aujourd’hui

    Éternel compagnon d’une attente.

    D’un lendemain qui déchante.

    Une main un peu môlle, un regard incertain.

    Il nous reste pourtant, adversaire

    Pas vraiment ennemi, il

    Serviteur un peu vil

    Prend la place laissée libre.

    Par le bonheur du  jour.

    Ce besoin, en écho

    De remplir, résonnance,

    De trouver clairvoyance,

    Ce vide, bouteille à la mer ;

    Quoi nulle turpitude

    Simple similitude, ou un peu solitude

    Attente, d’un jour souriant

    Lendemain d’un jour nouveau.

    Le ciel gris de notre vie,

    Le bât blesse, le jour point

    Qui se lâche enfin, place

    À nos besoins d’envies.

    A nos désirs de vie

    Découvrir tes dessous

    Ouverture aux possibles.

    Allez démon, montre-nous

    La face cachée de nos convoitises.

    Laisse-toi aller,

    Regarde, l’avenir nous attend

    Comme un simple présent.

     

    G.B.

     

     

     

  • Tocade,

     

    Tu t’étais prise la tête,

    Tu t’étais prise de bec,

    Tu t’étais éprise d’un mec.

    Tu n’étais plus toi-même

    Tu semblais si lointaine.

    Passé, dépassé,

    Avenir à la traîne.

    Passé effacé,

    Sinistre rengaine.

    Ainsi, va, ta nouvelle destinée.

    Rejet d’un présent

    Histoire de toute une vie

    Illusions, trouble, émotion !

    Ou simple addition

    Et pourtant division

    A moins qu’addiction

    Se soustraire au temps,

    Diviser les unions

    Un passé décomposé

    Un printemps attirant

    Ou tout n’est que clinquant.

    Histoire, d’une page.

    À tout jamais tournée,

    Et ce futur que l’on voit miroiter.

    Prise de tête, c’est trop bête.

    Miroir aux alouettes

    Simple papier froissé.

    Une page histoire

    À tout jamais tournée.

    G.B.

  • A toi si battante....

    Tu semblais si battante,

    Toujours prête à nous en remontrer.

    Tu étais en plus ; si bandante,

    On te savait, rebelle conquérante

    Et ton petit coté dominatrice

    Sans cesse mobilisée à nous morigéner

    Ta verve, prétendait nous en imposer.

    Nous savions que petit oiseau blessé.

    Tu avais ce besoin d’écoute.

    Pourtant toujours prête

    Tu prenais faits et cause.

    Miroir sans tain.

    Ton reflet, image trouble

    Ta faconde, posture,

    Ne trompait que toi-même

    À trop vouloir en imposer !

    Et si nous jouions

    À te pousser dans tes retranchements.

    Nous t’aimons, pour ta fragilité.

    Je suis triste aujourd’hui

    Tous ces morceaux

    Miroir brisé.

    Reprends-toi, que l’on retrouve

    Cette adorable enfant gâtée.

    Pourtant petite fille brisée

    Ne te laisse pas emporter

    Par tes désillusions

    Repousse tes limites

    Rends-nous ton image

    Volontaire conquérante.

    On te cherche partout

    Redonnez-nous not ’Caro.

     

    G.B.

  • Regardes la nuit !

    Elle se glisse sans bruit

    Dans les pantoufles du jour.

    Elle se livre, traîtresse,

    Son grand manteau enveloppe

    Comme sous un linceul

    Ce jour qui décline,

    Bonsoir la nuit

    Elle allume ses guirlandes d’étoiles.

    Et son œil globuleux, nous regarde

    Comme un contre-jour,

    Qui se moque de celui-ci ;

    Il a pris sa place.

    Nuit noire,

    Pourtant celui-ci n’existe pas

    Il n’est que l’abstraction du jour.

    Noir obscure,

    Nuit glaciale.

    Le petit jour pointant

    Tire sur le drap de nuit.

    Sous cette jeune lumière l’herbe scintille

    Mille cristaux

    L’air froid, léger semble des couteaux.

    Qui pique le bout des doigts,

    Et pénètre la peau

    L’hiver est là,

    Il, compagne, sort de la nuit.

    Le givre décor, improvise ;

    Les arbres se parent

    Morsure, portées,

    Contraste d’un jour

    Miroir en noir et blanc.

    La glace crisse sous la dent

    Les rares passants courent

    Portés par leur élan.

    L’eau à durcit le ruisseau.

    La terre a perdu son liquide

    Nos pieds glissent

    Qui ne savent plus nous tenir debout.

    Ivresse d’un monde

    Qui pourtant se réchauffe.

     

    G.B.

  • Miroir brisé

    Oh ma bonne amie je te sens si perdue.

    Ta tète est le creuset de milles troubles,

    Tes volontés terriblement changeantes,

    Tu inclines toujours pour de nouveaux penchants.

    Tes désordres, contrastes ton image,

    Grande et belle fleur élancée,

    Pourquoi tant de fragilité.

    Tes raisons que l’on dirait perturbées

    D’où te viens ces amers pensées,

    Qui t’as ainsi blessé

    Pourquoi cette indicible rancœur,

    Quels troubles souffrent dans ce cœur ?

    À quand remontent ces dégâts dans ta vie.

    Qui à dressé en toi comme une fleur flétrie

    Quelles embrouilles génèrent tant de dilemme.

    Petite fille qui cherche dans son miroir brisé

    Tants de réponses à des questions  à jamais refoulées.

    Alors ; Un morceau, une trace, d’une jeunesse effacée.

    Tous ces éclats révèlent de  multiples facettes.

    Tu ne sais lequel servirait à te recomposer.

    Il faut te reconstruire, depuis le temps,

    Que tu traînes ton trop plein d’ennui,

    Tes portes se sont fermées,

    Qui saura retrouver la clé.

    Les années ont passé, tu les as traversées,

    Toujours tes ennemis que tu pensais pouvoir bouter

    Mais, prise de tète qui peut t’avoir trahi

    Jetée, ruinée, vraiment un beau gâchis

    Et cet enfer menant des prisons de ta vie

    Aux barreaux de ta geôle.

    Pourtant tu n’es pas seule,

     Certains qui t’aimes ont besoin de toi.

    Allez ressaisis-toi.

    Fais que tous ces verres cassés te retournent,

    De leurs milliers de feux,

    Comme un nouvel éclat.

     

    G.B.

  • D'Echirolles ou d'ailleurs,

    Pourtant ce sont nos enfants,

    Un simple regard, tu te crois agressé.

    Toi petit homme

    Tu as poussé dans la violence

    Des séries Américaines, à tes jeux innocents

    Du bout des doigts

    Tu détruits, tires, frappes.

    Tes jeux prennent corps.

    Tu baignes dans cet univers

    L’envers du décor,

    Le sang inonde ta petite vie

    Ils t’apprennent à tuer,

    Au sortir du biberon,

    Pour rien, par jeu !

    Et l’enjeu ; être le plus fort.

    Tu n’as pas d’autres jouets,

    Tu n’as pas eu le temps de grandir.

    La baston transformée,

    La force récupérée

    Reproduite en exemple.

    Scène de vies, ou mort.

    Tu déchaînes tes frustrations.

    Petit homme rebelle.

    Tes cruelles occupations

    Sales coups,

    Un jour pas comme les autres

    En pleine errance,

    Finies les croyances

    Tu te transformes en héros meurtrier.

    Oublié l’amour du prochain,

    Ou sont passé » les touches pas à mon pote »

    Tant de violence, les coups portent

    Les bras cognent.

    Ils auraient pu grandir encore,

    La mort les à emporté.

    Et c’était nos enfants.

     

    Quant à vous, Dirigeants,

    Policiers, juges ;

    Vous aurez beau

    Faire le beau, vous montrer

    Et  même, en arrêter certains

    Ce ne sont pas vos prisons

    Qui changeront la question

    Enfants d’Amour, devenu, bêtes fauves !

    Stoppez ces déferlements de violences,

     Et de haine.

    Arrêtez vos valeurs devenues référence :

    Peace and loves.

    Paix et Amours.

     

     

    G.B.

  • Histoire,

    Seul le temps la compte,

    Encore que les vieux la content.

    Tant de pages écrites,

    Tant de moments passés.

    Hier c’est déjà oublié.

    D’amours ; de guerres

    Tant de traces marquées.

    J’aimais la nôtre toute simple,

    Pourtant, à bien y repenser ;

    Cruelle, cette fin si brutale.

    Accident fatal.

    On croyait la lune réservée à nos rêves…

    On pensait les bourreaux

    Appartenir au passé…

    On cherchait toujours nos quatre vérités

    Nous ne trouvions que mensonges et bassesses.

    La gloire détournée,

    Toujours tristesse

    Sinistre richesses

    Ancêtres de sagesse,

    Vous vous êtes laissé emporter

    Déjà chair à canon ;

    Votre force, épuisée

    Éphémères croyances, si bien manipulées.

    À  le dire tout haut,

    Encore qu’il ne vaut mieux pas

    En avoir avec ses voisins.

    Ni même s’en raconter.

    N’en faisons pas une,

    Histoire.

     

    G.B.

  • Train de vie,

    Seul le temps alimente nos tourments,

    Il déroule ses jours,

    Toujours un lendemain

    Des cheveux déjà blancs

    Comme d’autres cicatrices offertes par le temps

    Ou la neige déposée par l’hiver ;

    Et tous ces souvenirs

    Histoires de toute une vie.

    Le grenier de nos vérités

    Amoncelle ses réserves

    Le cahier de notre histoire

    Se fane, comme la fleur.

    Bientôt, herbes sèchent,

    Finie la verte prairie.

    C’est un peu le début de l’oubli.

    Le temps repose

    Le temps dispose.

     

    G.B.