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Le petit coin du râleur - Page 17

  • Leçon d'Avenir...

    Jeune,

    Tous les jours je te croise, moi promenant mon chien ; toi guetteur, tu veilles à ta réputation.

    Vigile tu surveilles pour le compte des plus grands, plus fort, plus influent.

    Ton avenir, s’il en est, sera de t’investir dans cette attente.

    Mais ou mène ce chemin dans nos cités-banlieue

    Est-ce donc là ton avenir ?

    Tes portes de l’enfer ! même pas de  petits boulots.

    Tu te sens rejeté, inutile dans une vie, ou tu n’as pas ta place.

    L’école déjà prétendait te former ; t’initier, te placer, te dompter.

    Remplir ton cerveau, ou plutôt le modeler

    Du moins t’offrir les clés  des portes du futur.

    Mais tu n’as pas suivi, et ils t’ont oublié.

    Tu as décroché, tombé dans le désœuvrement,  bien vite récupéré.

    Est-ce là ta raison de vivre, la rue, ces halls d’immeubles.

    Tu ne cherches pas la réussite, tu attends indolent.

    Ton territoire  est restreint, tes demains incertain.

    Tombé  sous la coupe de quelques grands,

    Petits caïds de nos quartiers ils te rémunèrent te donnent une importance

    Pour installer leur emprise, pour dominer,

     Et leurs petits trafics t’autorisent une rente complicité.

    Ta famille c’est la rue, ton présent ce milieux.

    Hier un moins que rien, tu te crois au faîte d’un réseau.

    Heureux d’appartenir, simplement de servir.

    Tu n’as plus de toi-même, sous leur coupe  ils t’enrôlent.

    Ils t’offrent une raison d’être, reconnaissance, te voilà investi

    Toi hier sans existence, tu trouves ici ta place.

    Travailleurs de l’ombre ta vie se réduit à ces quelques lignes, à ces moments d’illusions.

    Passeurs de rêves, gardiens du temple, chacun sa place ;

    Quartier sous influence, à toi la surveillance.

    Tu es le paysage, tout le temps rien à faire,

     Rassemblement étrange, qu’attends-tu de demain.

    Toi déjà sans passé, l’avenir incertain.

    Exclu de notre monde, tu interpelles pourtant.

    Ceux là qui t’ont tendu la main te tiennent, te servent de béquille

    Complice ou pauvre âme perdue

    Ton ennemi c’est l’ordre avec ses forces et ces gens étriqués.

    Au grand jour tu t’affiches que peut-on te reprocher

    Maillon d’un réseau souterrain, tu sais  jouer les gros bras.

    Chaine d’un espoir pour certain  ou désespoirs des autres.

    Tous ces faux paradis.

    Avec la religion, chacun ses illusions

    Mais les prêcheurs qui cherchent à nous récupérer, sèment la discorde sinon la soumission,

    D’autres trouvent la rébellion ;  être ou bien paraître, il faut bien exister.

    Ces chapelles-là, allez savoir pourquoi, veulent nous posséder.

    Alors discernement, raison comme toutes vos oraisons dans ce monde ou tout est possession

    Le savoir oublié, comme la connaissance, seule compte la maitrise du temps et puis ce gain d’argent.

    Ou est l’amour d’antan, l’être cher dans le simple dénuement.

    La richesse intérieure avec le partage, échange de bons procédés, comme des vœux pieux

     Jetés au hasard sans nulle prétention.

    Allez y croire encore, c’est ce à quoi je prétends.

     

    G.B.

  • Rhétorique sur un pied

    Les pieds,

     

    Bien sûr ils servent à marcher ;

     Parfois ils vont aussi nous faire cavaler.

    Ils nous tiennent bien debout.

    Et si l’on veut avancer, il nous suffit de mettre un pied devant l’autre.

    On peut toujours déclarer que la situation est stable.

    Mais  à courir ainsi, ne nous laissons pas marcher sur les pieds.

    Et s’il faut se les prendre dans le tapis,

    On n’en trouve pas moins l’occasion moins pire,

     Que quant on fait les  pieds au mur

    Et si l’on prétend pouvoir le prendre

    On n’en attend pas moins de s’assurer de repartir du bon pied.

    Encore qu’ils nous aident à danser devant le buffet.

    Voir si on fait le pied de grue  devant quelque lapin.

    C’est bien de pieds en cape ils nous font remarquer.

    Nous finissons toujours par un pied de nez.

    Pour le reste le poète les comptes,

    Et pour faire bonne mesure le pied à coulisse pose le problème.

    La règle du maître étalon pour  la reproduction.

    Car s’il à pris son pied nous en sommes étonné

    Comme si le diable au corps emporte la confusion.

    Et si quelques trou du cul, font minent de vous chercher ;

    Un coup de pied au derrière leur remettra les idées en place.

    Comme si vous demandez à votre boucher, s’il à des pieds de cochon ;

    Ne lui dites surtout  pas d’aller se les laver.

    Pour un cul de jatte, Un horrible moignon

     Sera le résultat d’une fâcheuse amputation.

    Si ce pied là boite,  un tant soi peu rebelle,

    Ce cor perdu emmènera le train, et ce pied-bot là,

    S’il en est entamera sa réputation.

    Il reste cependant à la plus part d’entre nous,

    La démarche assurée, et l’allure tranquille

    Mais au moindre faux pas, on glisse vers quelque ignominie

    Alors sur le pied de guerre, nous serons,

    Laissons à la piétaille, de pouvoir en finir

     Car si le bat blesse il nous laisse sur un piédestal

    Assurons nous dés le réveil ; bon pied bon œil.

    Ils nous permettent d’aller de l’avant.

    Un gentil pied à terre, comme une gentilhommière

     Mesurera la grandeur, voir permettra de bien nous assumer.

    Et pour les montes en l’air un pied de biche

     Leurs ouvrira les portes du mont de piété.

    Tout cela ne tiens pas debout, aussi restons couchés

    Les doigts de pieds en éventail car nul n’ignore

    Et c’est notre petit doigt qui nous le dit

    Qu’il vaut mieux avoir la situation bien en main.

     

    G.B.

     

     

  • Message au G20

    Politique.

    J’aimais railler vos errements. Me jouer de vos tourments, de votre aveuglement.

    Aujourd’hui fatigué, je ne vous suis plus, ne cherche même pas à me réjouir de vos tracas.

    « Pro-litique » vous ne savez que piller nos valeurs.

     Hier la Grèce berceau de la démocratie.

    Réduite au néant, au plus grand dénuement

    Vos peuples vous dénient.

    Vous voulez tout diriger, nous mener,

    Peut-être même nous tenir par le bout du nez.

    Aujourd’hui malmené. Votre finance abuse et non content de ruiner nos espoirs,

    Vous nous pressez de toutes parts.

    Et vous riches vos coffres ne sont ‘ils pas assez pleins.

    Dix milliards d’être humains, deux tiers de crève la faim.

    Et le reste cossu, pansu, grotesque bedonnant.

    Organisé vos G20, FMI comme des tyrannies.

    Oppresseurs, voleurs, vous vous gavez de notre laisser faire.

    Peuple, révoltons-nous, indignés de tous crins.

    C’en est assez de vous suivre, dormez sur vos magots.

    Nos paillasses nous suffisent.

    Seuls les hommes libres méritent notre monde,

    Et nos richesses bien supérieures en tout point.

     

    G.B

  • Tranche de vie

    Mes regards qui occupent ce vide,

    Mes doigts crispés accrochent une ombre.

    Ma voix inutile heurte ces murs prison.

    Demain, hier, j’existe pourtant!

    Conflit, brisons amours poison.

    Qui es tu ennemi, pour venir ainsi t’occuper de ma vie,

    Infiltrer mon présent de tes sinistres absences.

    Comme une insidieuse complainte tu brouilles mon avenir.

    Oui je te sens me prendre ;

    Pénétrer  mes moments de terribles  déments

    C’est comme ce mal étrange, un rêve qui dérange

    Raison, comme illusions, même à cœur perdu

    Hier je ne suis plus, demain je ne sais pas

    Incertain,  je erre gambade ; La terre se retire sous mes pas.

    Accroche cette déchirure.

    Cavalier désarçonné, ma monture lâchée

    Tel le taureau caracole.

    J’épuise  mon réservoir

    Je vide cet échalas et déroule le file

    Comme un vieux ténébreux, j’ai perdu

    Avec un peu de bon sens l’équilibre utile.

    Mes mots restent au bord de mes lèvres.

    Mon intérieur tremble, comme une feuille morte je virevolte.

    Etrange enfer que, comme un changement de saison.

    Je ne sais plus le centre, ni la chaleur du jour.

    Faut-il reconnaissance gérer mon innocence.

    Je m’accroche orphelin, comme un reproche de frangin.

    Demain pas plus qu’avant, inutile tourment

    Je ne sais plus le temps qui vient.

    Etranger, j’appartiens au passé.

    La terre me creuse des rides

    Sillons de l’illusion, tu mènes ou?

    Hantise d’un hier révolu, présent  aux abonnés absents.

    Qu’elle est cet héritage. Ou donc sont les témoins?

    La vie, ce qu’il en reste regarde le sablier

    Ces terribles minutes de la vie à trépas.

     

    G.B

     

  • Les mots.........

    Les mots,

    As-tu le mot qu’il faut ?

    C’est quoi le mot que tu veux ?

    Le  mot pour le dire, celui que si tu l’écris

    Il pousse des cris.

    Ah comme un mot qu’on égorge

    Oui celui qui vient du fond de la gorge

    Mais alors il fait mal ?

    Non il  fait du bien car il faut le dire.

    Des fois il racle un peu.

    Parfois il renâcle, mais studieux il apprend

    C’est comme quelque chose que l’on aurait en soit.

    Que l’on cherche à exprimer ; Un mystère peut-être.

    Idiot le  mot n’en fait pas secret il dit ce que tu entends révéler.

    Comme un mots doux.

    Peut-être en tous cas un mot qui ambitionne de  savoir s’exprimer

    Et si l’on n’a rien à dire !

    Ce n’est pas un remède, il ne vise pas guérir nos maux.

    Même si tu parles d’amour ?

    Alors là tu touches un vrai sujet.

    Alors dis-moi des mots d’amour.

    G.B.

  • Vox populi.....

     Et vous, vous dites : « Plutôt François Hollande, ou Martine Aubry ?».

    Fini ces préoccupations on n’entendra plus cette interrogation.

    Vox populi aura mis fin à ces tergiversations à toutes ces questions.

    Il reste des perspectives, des heures sombres des longs débats, énormément de persuasion. Fini nos médias occupés tant d’interrogation,  lequel sera le meilleur. L’espoir ? va-t-il réussir à virer le petit Nicolas ?

    Après ce match il nous reste la coupe du monde de Rugby pour une dernière ligne droite, et l’on va enfin pouvoir retomber dans le marasme des affaires, des nominations placard.

    Pire dire que Liliane Betancourt qui déjà ne payait pas d’impôts en France, mieux même qu’on lui rétribuait des subsides ! dame faut bien qu’elle vive et paie ses charges !

    Bon enfin elle risque de nous quitter ; Non pas mourir, mais partir.

    Comme Johny l’idole des jeunes !

    Tiens il paraît que les Suisses vont construire une maison de retraite pour vieillards séniles. En plus là-bas ils peuvent aussi être assistés dans leur mort. Ah bon !

    Alors bon vent….

    Donc la droite reviens, pas aux affaires elle y est déjà.

    Non tu veux dire devant, ou derrière nos écrans, les micros.

    Nous n’avions même pas remarqué qu’elle en avait oublié le chemin.

    Donc «  Wait and see » Le peuple est seul juge……..

    Tu parle Charles !

    (Oui j’aime cette expression).

    A plus fidèle et courageux lecteurs.

     

    G.B.

  • Impétrant.....

    Impétrant,

    Impétrante de tous les pays unissez-vous,

    Soyons dans le vent, mais essayons d’éclairer nos petits esprits.

     

    Définition impétrant: Personne qui obtient une charge, un diplôme, une grâce qu'elle avait sollicités.

    L'ennui, c'est que le dit  Arnaud  Montebour,  avocat-député (Bac+6 ? +7 ?), a oublié qu'un "impétrant" est quelqu'un qui a obtenu un titre, une fonction officielle. François  Hollande comme Martine Aubry ne sont que des "candidats postulants". "Impétrant", un seul, le sera dimanche soir.

    Eh oui le bon peuple s’interrogeait.

    Avis aux amateurs.

    G.B.

  • Avis

    Avis,

    Amis citoyens, fidèles lecteurs de mes diatribes, si mes pensées stériles, si mes divagations vous amusent.

    Toujours sur « haut et fort »

    Néanmoins vous pouvez aussi désormais me retrouver en tapant directement sur la barre d’accès de votre moteur de recherche préféré. http://www.lepetitcoinduraleur.net/

    Merci et Bon courage, et à suivre.....

    G.B.