Bof voilà qui ne changera rien,
Les années passent les jours s’écoulent,
Les migrants fuient, les immigrés s’entassent.
Les jours pleuvent leur lot de chagrins. Privé de certitudes.
La terre absorbe, fume et parfois vomit son trop plein,
Comme elle cache ses morts. En fuite, enfouie ; Inconnus.
Ce que les riches entassent ; sur le dos des pauvres.
Justice quand un enfant à froid et meure de faim ?
Et nos dirigeants glosent, et comme les prêcheurs font des simagrées.
L’homme fort rie et frappe, la femme crie et tempère
Alors ces lendemains promis, ces jours meilleurs.
Le philosophe raille le faible, se vautre dans le modèle établi.
L’économiste tire les marrons du feu, et cherche les bénéfices.
Il impose et sème sa litanie d’ordre. La bourse en profite.
La terre pleure ses misères et inonde tristesse.
À moins qu’un cœur trop sec n’enfume sa lourde carcasse.
On prétend la nourriture trop riche,
les pauvres fouillent les poubelles.
Vous nous dites bonne année ; la santé surtout,
Le malade coûte trop cher à notre honorable sécu.
On change rien…