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Poésie

  • Tiens 2018 !

    Bof voilà qui ne changera rien,
    Les années passent les jours s’écoulent,
    Les migrants fuient, les immigrés s’entassent.
    Les jours pleuvent leur lot de chagrins. Privé de certitudes.
    La terre absorbe, fume et parfois vomit son trop plein,
    Comme elle cache ses morts. En fuite, enfouie ; Inconnus.
    Ce que les riches entassent ; sur le dos des pauvres.
    Justice quand un enfant à froid et meure de faim ?
    Et nos dirigeants glosent, et comme les prêcheurs font des simagrées.
    L’homme fort rie et frappe, la femme crie et tempère
    Alors ces lendemains promis, ces jours meilleurs.
    Le philosophe raille le faible, se vautre dans le modèle établi.
    L’économiste tire les marrons du feu, et cherche les bénéfices.
    Il impose et sème sa litanie d’ordre. La bourse en profite.
    La terre pleure ses misères et inonde tristesse.
    À moins qu’un cœur trop sec n’enfume sa lourde carcasse.
    On prétend la nourriture trop riche,
    les pauvres fouillent les poubelles.
    Vous nous dites bonne année ; la santé surtout,
    Le malade coûte trop cher à notre honorable sécu.
    On change rien…

  • Tu ne seras pas un homme mon fils !

    La laïcité devrait être le terreau de la démocratie.
    Ou quand celui-ci ne laisse plus pousser que ruines et misères.
    Quand nos perspectives ; l’état raquette, ou l’état prison.
    Ou l’état de déliquescence, combines et exclusion.
    Quand l’avenir, se restreint à leur télé réalité,
    Vous réduisant à ces pires jeux de rôles.
    Quand votre rêve Internet, défie les consciences,
    Et, impose le virtuel au-delà des valeurs.
    Le temps de devenir sans avenir, celui des lendemains incertains.
    Quand vos certitudes oppriment les rêves.
    Que votre CAC 40 nous transforme en misère.
    Et tout votre argent roi, aux dépens des valeurs.
    Quand la terre appauvrie ne nourrit plus son homme.
    Et vos usines à bestiaux, dénient au temps son savoir-faire.
    Quand l’eau des mers et des rivières coule,
    Bayer ; Nitrate, pesticides et déchets.
    Quand la jeunesse crie son désarroi.
    Et que le rêve se shoot, cannabis d’avenir.
    Ou que caricature, la rébellion se termine en privation.
    Quand vous prétendez la hauteur, en rabaissant les peuples.
    Alors que vos banques se servent,et viennent vider nos poches
    Alors que nous, on trime, sue ; Crève misère.
    Ou défilent rejet, potion magique Pôle emploi.
    Que pourtant même les élus filent mauvais coton.
    Quand plus fort, les écoles distillent l’exclusion.
    Et ne sèment qu’incompréhensions,
    Quand vos médias, neutralisent l’opinion.
    Et en plus soumission. Paroles de sondeurs.
    Quand nos cerveaux sont vidés, nos idées rétrécies.
    Que vos dieux imposeront leurs lois.
    Quand on bétonne, on bitume les terres.
    Tout en faisant pousser l’herbe sur les toits.

    Alors des prêcheurs disposeront de toi.
    Tant que tu ne seras pas éduqué, conquérant et honnête.
    Tu ne seras pas un homme mon fils.

    G.B.


    N B . Ceci est un pastiche du célèbre poème de Rudyard kipling

  • Emotions

    Une feuille de papier,
    Quelques mots posés.
    Oh crayon, cri du cœur,
    Les gestes qui s’imposent.
    Idées sans suite ; Jetées là,
    Rassemblement, moments futiles ;
    Égarement, illusion d’exister.
    Phrases au long court,
    Crions notre délire.
    Simple péripétie de langage.
    Adresse désordonnée,
    Ou l’empreinte marquée
    Fragile savoir, à vouloir partager.
    Histoire de paraître, humanité précaire ;
    Apparence incertaine, compagnon improbable
    Le clavier a remplacé, Ce bout de mine grise.
    Pourtant pensée et valeur ordonnée
    L’auteur supplicie ses perfides penchants,
    Méthodique, Il raisonne ses non-sens
    Attribut la passion, de l’essence naît l’idée
    Faire avancer un tant soit peu l’histoire.
    Mon cerveau liquéfie le verbe
    Je pisse des lignes, phrase le contexte
    Diatribes mes colloques ; Exhorte mes prétextes
    Ma douleur se dilue, je touche enfin le fonds
    Je perds la raison, inerte certitude
    Je cache ma fièvre, et somme le ridicule
    J’éructe des lambeaux de peau.
    Et décroche le tableau, à peine sorti du cadre.
    Regarde l’envers, décor intérieur
    Et y cherche mon droit, l’œil au bord du vide
    J’entends bien me montrer, un tant soi peu soumis
    Comme précipice, je cherche profondeur.
    Et me jette corps perdu vers mes attirances
    Dans ce que ma vie comme perte de sens.
    Alors demain, éphémère indécence.

    G.B.

  • Jeu de mots !

     

    Vos maux me pèsent,

    Et si mes mots opèrent.

    Pour vous suivre, j’obtempère.

    Un peu pervers, je soliloque ou bien je vitupère.

    Certes, je vous prends en exergue.

    Bien que j’attende de vous comme un nouveau concept.

    Le juste sens, où ce stupide prétexte

    Je vous tiens comme en laisse,

    Et me joue, de vos stupides complexes.

    J’attends calmement qu’ils s’écoulent,

    Mais pour ne pas être en reste

    Je donne l’illusion du devoir accompli,

    Parfois, simple savoir faire.

    L’homme comme l’escargot, prétend laisser sa trace.

    Laquelle révèle, comme un lourd passé.

    L’expérience conduit, comme au bout de ses pages

    À mener lecteur au profond de l’écrit.

    Tyrannie du dico, à moins que l’imposteur correcteur

    Nous offres, une pénible agonie, cherchant à semer le trouble.

    Et le conditionnel, illustre tellement mieux,

    Ce que l’avenir attend, même si le réel affiche l’incertitude.

    Obsédante histoire qui nous oblige sans cesse.

    À toujours nous reprendre, voir ressasser son texte ;

    De revisiter les anciens pour retrouver un sens.

    Pourtant les suivre comme douce astreinte.

    Car c’est bien la contrainte qui nourrit le sujet.

    Et de savoir en finir, cruel, point final.

     

    G.B.

    Vos

  • Des astres !

    Au fil du temps,

    Au fil des ans.

    Je n’avance plus, je piétine.

    Mes pas devenus plus lent

    Tout mon être se tasse

    Mon regard ne porte plus, 

    Mes yeux ont rétréci l’horizon.

    Mes errances se diluent.

    Je vais indolent, sans but.

    On ne rattrape pas le temps perdu.

    C’est aujourd’hui le printemps,

    Pour moi l’automne de la vie,

    Désormais j’appartiens au passé

    J’ai œuvré, conduits, tracé.

    Et toutes ces étoiles au ciel,

    Comme tant de gens brillant,

    Que l’on dit avoir quitté nos lieux.

    Petits astres luisants, comme bougies ;

    Souvenir de toi, de lui des autres.

     

    G.B.

     

  • Ô saints des seins !

    J’ai fait un rêve, madame,

    Ou vous m’émerveillez  de vos rondeurs,

    Elles étaient arborées sagement,

    Ce corps, votre physique mérite une attention extrême.

    Et, portés dignement, certains de vos attributs.

    Nobles et fières, prédisposés, imposent.

    Petits, ils narguent honorablement, le regard du céans.

    Subtilement offert, et sans ostentation.

    Ils pointent alors leur dard, émoustillé,

    Et nous font fête, tout en nous tenant tête.

    Toujours prêt à l’ouvrage ; Ils attendent de se rebeller.

    Caressant, ils se  laissent pétrir,

    Ces mamelons généreux, comme offrande en bouche.

    Si d’autres prodiguent, se dressent fièrement.

    Pointant et portant toujours droit devant.

    Se jettent aux yeux du monde.

    Si plus lourd ils tombent, et semblent rnarguer vos chaussures

    Un soutint leur offrira, tels des balcons de choix.

    Les offrant divin, comme dans un écrin.

    E t si pour les matrones jouissivement offertes.

    Comme balles rebondissent, et se laissent attendrir.

    Et merveille, ces médailles, comme bouclier.

    Offrande, fruit de la passion, ou délice de mangues.

    Et si au sein des seins ; Vous méritez de vous afficher,

    La liberté vous sied, sachez en profiter.

    Et si par coquetterie, ou par esprit malin.

    Vous vous libérez et pointez, dignement.

    Vous êtes les héros de cette féminité.

    Et le supplice de notre curiosité.

    Allez laisser nous combler, tendre gourmandise,

    Et nous ravir un peu de votre inimité.

     

     

    G.B. 

     

  • Quatre saisons,

    Oh doux temps de la jeunesse,

    Moment béni où le regard porte encore loin.

    Vois tous ces paradis toujours inexplorés.

    Observe, perspectives, ce temps à l’infini.

    Tu ne veux qu ’apprendre, et prétends t’emballer,

    Découvertes, et promesses donnent sens à la vie,

    Tu portes loin l’envie. Et bonheur de grandir

    Avec tous ces savoirs qui te montrent ; richesses.

    Rempli, ta tête, comme ton cœur,

    Combles ces vides, ces manques, traques l’ignorance,

    Sois libre, profites ; La fougue de ta jeunesse

    T’offre mille fortunes, comprends que ton printemps

    Après la floraison, donne tant de merveilleux fruits

    Nourri tes expériences, cueilles, et récoltes.

    L’été, transcende et reste un avenir

    Te voilà au fait d’un riche potentiel,

    Tu grandis la famille ; Avenir prometteur,

    Des lendemains sereins justifient ton état.

    Et la nature, comme après une forte chaleur.

    Se repose sur tes lourdes épaules.

    L’automne, vint, d’abord à petit pas.

    Indolent, quelques cheveux déjà blancs,

    Et les feuilles décrochent, imperceptiblement.

    Comme les jours, écornent notre rapport au temps

     Les nôtre illusoire, fatiguent un peu plus vite.

    Sur le théâtre nos représentations.

    Le lourd rideau tombe, et le soir agonise.

    Ne te retourne pas, la salle se vide.

    Nous n’avons plus cet espace ;

    Nous avons, œuvré, partagé et donné.

    Aujourd’hui, l’hiver installe ses froidures,

    Que l’on ressent partout, jusque dans nos jointures

    Le froid, le gel, emprisonne notre être.

    Personne plus ne nous prête plus la moindre attention.

    Le soleil, moribonde notre éternité.

    La privation regarde notre horizon rétréci.

    L’espoir abandonne nos désirs.

    Le travail effectué, la terre s’ouvre sous nous.

    Le temps a fait son œuvre et nous laisse l’oubli.

    La mort nous trouve, au détour d’un chemin.

    Soyons heureux, nous avons bien vécu.

     

    G.B.

     

    P.S: "L'avenir est dans la poésie,"

    Tahar ben jelloun.

  • Vide !

    Mare de ces bouteilles à la mer,

    Comme un grand vide, j’appréhende.

    Pourtant, nausée profonde,

    Cette privation ; Eternelle absence.

    Ironique destin, perdu au bord du chemin

    L’autre c’était hier, souvenirs passés,

    Mémoires dépassés, trop plein.

    Printemps, comme la fleur te voilà

    Reprise par le temps, délaissée

    Un peu oubliée, et déjà fanée.

    Ou sont tes désirs de vie,

    Ta présence se remplit de mon vide,

    Regard perdu, je cherche à conserver

    Le fil ténu, qui me reliait à toi.

    Les jours se suivent, atrocement présent.

    Même si j’en oublie leur empruntes.

    Et ne me laissent pas, souvenirs, ni trouver le repos.

    Et mon âme se plonge au fond de cette bouteille,

    Cruelle indifférence, d’un monde

    Ou les certitudes se vivent, fragile complainte.

    Où est le beau temps, de ta perpétuelle indolence.

    Comme nos jours de vies, nos souvenirs d’envies

    Le bonheur semblait léger, la douleur, ton oublie,

    Éternel fardeau si lourd à supporter.

    Tu me hantes pourtant, oh toi sublime démente

    Mes jours du quotidien que je trouve sans fin.

    Dérisoire sentiment qui compte sur le temps.

    Futur ou les hier succombent au lendemain.

    Permanence d’un état de représentation.

    Ou la perception passe par le regard,

    Qui me manque de toi, amour, à jamais ;  disparu.

     

    G.B.