Bof voilà qui ne changera rien,
Les années passent les jours s’écoulent,
Les migrants fuient, les immigrés s’entassent.
Les jours pleuvent leur lot de chagrins. Privé de certitudes.
La terre absorbe, fume et parfois vomit son trop plein,
Comme elle cache ses morts. En fuite, enfouie ; Inconnus.
Ce que les riches entassent ; sur le dos des pauvres.
Justice quand un enfant à froid et meure de faim ?
Et nos dirigeants glosent, et comme les prêcheurs font des simagrées.
L’homme fort rie et frappe, la femme crie et tempère
Alors ces lendemains promis, ces jours meilleurs.
Le philosophe raille le faible, se vautre dans le modèle établi.
L’économiste tire les marrons du feu, et cherche les bénéfices.
Il impose et sème sa litanie d’ordre. La bourse en profite.
La terre pleure ses misères et inonde tristesse.
À moins qu’un cœur trop sec n’enfume sa lourde carcasse.
On prétend la nourriture trop riche,
les pauvres fouillent les poubelles.
Vous nous dites bonne année ; la santé surtout,
Le malade coûte trop cher à notre honorable sécu.
On change rien…
Société
-
Tiens 2018 !
-
Ce à quoi je m'engage.
Voilà, Mesdames, Messieurs vous l’aurez compris en cette période de vœux, chacun y va de ses bons mots de ses prédictions de ses élucubrations, de sa volonté farouche à vous apporter tout ce que vous ne cherchez plus, bonheur, amour, bref déjà le ciel et les bénéfices de leur religion.
Fadaise, de monts et merveilles, bref ils se font plaisir pour vous faire croire que tout ira bien.
Bref, si tout n’est pas rose, d’aucuns prétendront changer notre vie.
Personnellement je choisirais qu’elle ne changeât pas trop.
Certes, mon petit confort, doublé de ma tranquillité d’existence font que je ne prétends à rien autre ; Au mieux une légère augmentation de mon pouvoir d’achat quelque peu érodé depuis trois ans ; période de disette et de restrictions budgétaires. Enfin pour le peuple, les nantis pour eux ça baigne.
Pendant ce triénat mon boulanger s’est augmenté de 20 %, à moins que ce ne soit son grand moulin bref ! idem pour le gaz et l’électricité. Ils nous ont obligé de changer la télé, les ampoules de nos lampes, oh, nous aurions pu choisir de revenir à la bougie.
Je sais l’Afrique peine à s’équiper. Pour nos marchands la rentabilité immédiate n’étant pas assuré, ils ne se précipitent pas sur ce marché.
Coté de nos dirigeants, ceux des grandes entreprises ont vu leur rémunération multipliée par 600. C’est petit mesquin, il paraît qu’ils n’arrivent pas à la cheville des ceux-ce des Stats : Alors, hein bien sûr.
Le chômage augmenté de 150 %.
Le prix des transports à bien dû croître de 12%.
Dans quel monde vivons-nous, on se le demande ?
Bon cela dit les promesses pleuvent, en cette année électorale ce sera ceinture et bretelles pour les uns ; Et lâché du leste pour d’autres.
Je ne crois plus en eux ils ont prouvé leur piètre utilité que seul les patrons reconnaissent.
De baisses de charges en crédit d’impôts en cadeaux en tout genre. Merci patron.
Or donc nous pauvres péquins, tous ces sans dents, ou pus la sueur, minables. Nous qui osons prétendre à nos RTT ; Nous qui sommes dirigés à coup de 49,3 ( c’est la température dans l’hémicycle, et la note de nos dirigeants)
Nous rebelles avec pour seul pouvoir le pavé de la rue. Certes, le boycott existe, et est une arme redoutable, mais nos petites gens préfèrent le crédit, éducation et publicité, et système bancaires oblige ; Les salauds ils vous ont bien travaillés.
Nous gens ordinaires sans avenir, même si l’on nous bassine avec l’évolution de notre longévité, voilà de la belle ouvrage, quelle chance, nous vivrons tristes, seul, chômeur, mais plus longtemps.
Bravo la vie.
Pourtant, que surtout qu’ils ne touchent plus à Notre SECU, à nos retraites.
Bon pour ça je ne vous donne pas la solution, simplement, ouvrons les yeux, nettoyons nos oreilles.
Ne vous en laissez plus compter par la télé, et ces médias ; Enfin les grands pontifes ; qui irradient nos cerveaux de leur venin.
Partageons l’avenir en commun, offrons-nous ce luxe.
Et bien sûr, j’ose croire encore qu’une autre voie est possible, que la gauche elle existe, que le peuple peut changer la vie, notre vie ; Offrons-nous nos envies. France insoumise et peuple souverain ; Allez debout.
G.B.
N.B : Les chiffres donnés ne le sont qu’approximatif, je ne suis pas économiste. Et l’insee calcule autrement.
-
La déculottée.
Ainsi il faudrait, que au nom de je ne sais quel « front républicain » j’aille voter, pour défendre, voir soutenir cet esprit de gouvernement.
Ceux là même qui depuis des années, prônent et distillent ; Austérité, mal vivre.
Ils ont mis en place cette montée, cette poussée inexorable du Front National.
Maintenant ils crient au Feu, et attendent que le peuple vienne par sa sagesse redorer l’état de la République.
Ils nous font marcher, au nom de leur drapeau, au son de leur Hymne.
Aujourd’hui, deux fronts mettent la nation en péril.
La poussée extrémiste, avec la radicalisation de certains jeunes, délaissés, oubliés par cette République, récupérés par des croyances d’un autre age.
Les autres, ces « petites gens » lassés par leur ouverture des frontières.
Ces moins que rien, ballottés de petits job, en vie de galère.
Ils ont joué avec le feu et tel le pompier pyromane, ils crient alors que l’incendie fait rage.
La France, comme les autres états de la « globalisation », de la misère sociale.
Ces pays, dirigés de l’extérieur, par des forces du profit et au nom de leur rapprochement, ils écrasent nos consciences, et musèlent nos critiques…
Ils nous privent de nos valeurs.
Etat d’urgence, oui il serait temps mais , urgence sociale.
Voilà pourquoi je ne répondrais pas à leur attente.
Je ne suis pas un pion sur leur échiquier.
Aussi, s’ils peuvent envoyer leurs porte-avions, leur armé contre cet ennemi qui les mine.
Ils ne pourront pas influer sur un état d’esprit. Un état critique.
Fut-il néfaste et dangereux comme celui que représente le populisme.
Le monde court à sa perte, ils ont déréglé le climat, ils ont réduit l’humain à l’état de bêtes
Comment redonneront-ils une conscience aux individus.
Allez réunissez-vous, le ballet de vos grands guignol est trop beau., et vous pensez ainsi être sur le devant de la scène. Triste sir.
À VOTE !
G.B.
-
Et si dieu avait gagné !
Ainsi les croyants de tous crins, montent en visibilité.
La fin du vingtième siècle après ce que l’on a appelé « les trente glorieuses »
Montrait une perte d’influence.
Nos églises ne faisaient plus le plein, et il fallait chercher partout comment recréer des vocations.
Pendant ce temps, la pensée offrait toujours plus et d’explications et de justifications quant à l’origine de notre existence, et sur la création du monde.
Bref, nos croyants, s’ils ne perdaient pied, se trouvaient de plus en plus marginalisés.
Chacun essayait de trouver une justification à sa foi, voir à son détournement des croyances
La raison, comme toutes les thèses matérialistes, prônait un débat sur les seules valeurs humaines.
Les perpétuels conflits mondiaux, comme les phénomènes naturels ; Sécheresse, séismes, et autres catastrophes naturelles, n’étaient plus le fait d’une certaine divinité, mais l’explication logique, ou des mouvements de l’écorce terrestre, ou des phénomènes climatiques engendrés par les destructions, voir les manipulations de l’espace naturel. (déforestation, constructions à outrance et « bétonnisation» des cotes et du littoral.
L’homme ainsi modifiait les données qui allaient perturber son évolution.
Pourtant il restait maître de son destin.
Il n’en restait pas moins que l’homme pilleur, pollueur avait pris le pas sur l’humain intelligent, raisonnable, sensé.
Il voulait tout dominer, maîtriser, même ses propres congénères.
L’homme de bien avait fait place à l’homme du bien.
Alors le pauvre, le soumis avait repris le sens de la religion, il se réfugiait dans un nouveau système passéiste, dans un repli de l’oubli, dans un futur imaginaire.
Dans un besoin de compensation.
Les dieux bénis, les dieux merci avaient repris le sens d’un nouveau destin.
Comme en plus l’enseignement, non seulement celui de nos éducateurs, mais aussi celui de la famille, semblait se déliter au travers des nouveaux jeux, des nouveaux médias, d’un reniement général, fi du passé et de son exemple.
Le No futur des années 1970 avait laissé place à un No-manland.
Tous ces systèmes d’Internet comme cette correspondance de virtualité ; offraient comme une porte étroite, parfois dissimulée, mais un passage divin. Une nouvelle perspective.
Le manque d’avenir et le communautarisme mis en place par la déliquescence des politiques ; Lesquels plus occupés de leur petit confort, ou autre pérennité que de s’occuper du bien public et collectif.
Les médias dans la grande marmite de l’histoire dédoublaient l’image des tenants des discours populistes et réactionnaires.
Ils montaient en épingle le mal vivre, et la désillusion.
L’Europe des nations avait fait place à l’Europe des économies.
Ces peuples, qui avaient reculé les frontières se trouvaient enfermé dans ses contradictions et seuls ses dirigeants se trouvaient dans une tour d’ivoire.
Notre règne ne savait plus distiller,ni perspectives, ni avenir.
Aussi les forces maléfices avaient repris le dessus ; Avaient redonné des illusions, cherchaient à fédérer les nouveaux templiers des temps moderne.
Chacun pouvait rejoindre ces croisés, prêchant, dans les déserts de l’aridité humaine…
Et dieux dans tout ça : Il a bon dos.
G.B. -
Ô temps suspend ton VOL !
Pourfendeur F M I,
Comme d’autre Merkel,
Pas préteurs, encore moins,
Généreuse, tout juste prêcheuse
Crâneuse, gagneuse, elle entend,
Comme d’autre en leur temps.
Imposer leur diktat.
Mettre au pas les peuples
Semer la misère, démontrer
Son austère fonction.
Marchand d’armes, il faut bien
Imposer sa vision.
Fructueuse mission
Encaisser la taille et la gabelle.
Étrangler les peuples.
Et grossir les caisses de son empire Nation.
Prélever l’impôt
Attentionnée suppôt,
De ces marchands roi.
Écoutez, c’est Merkel qui gouverne ;
Europe, au pas,
Elle prend sa revanche,
De cette Allemagne de l’est
Crée sur les décombres
De ces ruines National Socialisme.
Besoin de s’affirmer, envie de dominer
Voilà qu’elle entend
Imposer un régime
Ô peuples généreux.
Ton histoire plaide
Berceaux des civilisations.
Et ce ne sont ni Zeus, ni Homère, ni Platon
A moins qu’un bon, Ulysse
Ou généreuse Aphrodite.
Tu su en son temps poser les jalons
D’un équilibre utile
Entre peuple et nation.
Prêcher les vertus de la civilisation.
Et nous laisser ton emprunte.
Où Grèce rime avec Démocratie.
Le pouvoir appartient bien aux peuples.
Allez finance, reste là pour servir, Non pour te servir.
G.B.
-
La vie devant soi !
Tu ne seras pas homme mon fils,
La laïcité devrait être le terreau de la démocratie.
Ou quand celui-ci ne laisse plus pousser que ruines et misères.
Quand nos perspectives ne sont plus que, l’état raquette, ou l’état prison.
Ou l’état de déliquescence, exclusion.
Quand l’avenir, se restreint à leur télé réalité, aux pires jeux de rôles.
Quand votre rêve Internet, défie les consciences,
Et, impose le virtuel au-delà des valeurs.
Le temps de devenir sans avenir, celui des lendemains incertains.
Quand vos certitudes oppriment les rêves.
Que votre CAC 40 nous transforme en misère.
Et tout votre argent roi, aux dépens des valeurs.
Quand la terre appauvrie ne nourrit plus son homme.
Et vos usines à bestiaux, dénient au temps son savoir-faire.
Quand l’eau des mers et des rivières coule nitrate, pesticides et déchets.
Quand la jeunesse crie son désarroi.
Et pour le rêve, le shoot, cannabis d’avenir.
Et que caricature la rébellion se termine en privation.
Quand vous prétendez la hauteur en rabaissant les peuples.
Alors que vos banques se servent, alors que nous on sue.
Ou défilent, rejet, potion magique Pôle emploi.
Que pourtant même les élus filent mauvais coton.
Quand plus fort les écoles distillent l’exclusion.
Et ne sèment qu’incompréhensions.
Quand on bétonne, on bitume les terres.
Tout en faisant pousser l’herbe sur les toits.
Quand nos cerveaux sont vidés, nos idées rétrécies.
Que vos dieux imposeront leurs lois.
Alors des prêcheurs disposeront de toi.
Tant que tu ne seras pas éduqué, conquérant et honnête.
Tu ne seras pas un homme mon fils.
G.B.
N B . Ceci est un pastiche du célèbre poème de Rudyard kipling
« Tu seras un homme mon fils »
-
Nous sommes tous des Charlies,
Pour ma part je voudrais reprendre une première réaction, un peu moins de compassion, et donc un peu plus de réflexion
Certes, d’abord la mort a gagné sur la vie.
Mais les dessins, les destins de l’homme résisteront à la barbarie, à l’intolérance, à la bêtise.
L’homme est grand, les assassins, les tueurs des monstres bien petits.
Il faut se moquer, rire et sourire.
Les massacres, les meurtres perpétrés par ces assassins révèlent leur ignominie, leur peu de foi..
Levons-nous pour dire stop.
Et marchons ensemble vers la fraternité des êtres, et la résistance à l’obscurantisme.G.B.
-
Courage, (suite)
Reprenons notre démonstration sur le courage, et le fait que nos dirigeants n’ont plus, une fois élu, cette flamme qui caractérisait leur campagne.
De même les électeurs déçues, par leur abstention ne feront pas mine de déserter, mais bien de résister.
Le rejet qu’ils démontreront de ce système, de ces pseudos représentants.
Frustrés, blasés, ils n’entendent plus, non participer à un choix ; mais ils entendent prétendre que ce qui leur est proposé, qui révèle plus des combines et des manipulations que d’un vrai choix politique.
Donc ils ne veulent plus de ces singes que la machine politicienne prétend imposer pour les représenter.
Notre cinquième république se mord la queue, seuls les parties, ou organisations politiques peuvent prétendre à les représenter.
Sans cette énorme machine pour mettre en avant, puis dans une débauche de moyens, à grands coup de média-publique, de mise sur le devant de la scène.
A grand renfort de publicité, donc de cette loi du plus fort, de cette loi du marché.
Et le peuple floué n’aura d’autre possibilité que d’avaliser, que dis-je d’avaler, ce postulant imposé.
Aussi il se détourne, il ne déserte pas, il résiste, car il sait que l’avenir qui lui est proposé, ne changera pas sa vie, ne permettra pas un avenir de promesses.
Allez construisons cette sixième république, qui servira le peuple, plutôt que de se servir de lui.
G.B.