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Le petit coin du râleur - Page 15

  • Petit ruban.

    Faut-il honneur, petit bonheur ;

    Un mot chasse l’autre ;

    Serez-vous nominé,

    Pour qui ce ruban.

    Tant de célébrité

    Et d’autres si peu connues.

    Allons enfants de la patrie

    Chercher ces décorations,

    Personnes bien en vue

    Comme d’autres oubliées.

    Enfin récompensé

    Tableau d’honneurs

    Ou simple gloire éphémère

    Vous voilà couronné.

    Petit œillet à la boutonnière

    Suprême vanité, pour d’autres vulgarités.

    Vous voici affiché et puis même épinglé.

    Remise de médailles, vous en êtes anobli

    Tant de grâce rendue.

    On dit le fait du prince,

    Votre attente rassurée

    Vous en avez bien mérité.

    Quelle fut donc votre action ?

    Quelle vie avez-vous donc sauvé ?

    Célébrité récompensée

    Vous faites encore envie.

    Mais d’autres en resteront flétri.

    N’en soyez pas aigri

    Il vaut bien mieux avoir de bons amis.

    Et le bonheur de servir

    De bien plus nobles causes.

    Vous n’êtes pas ces marionnettes

    Que l’on tient par un fil

    Fût-il ruban, offert par notre République.

     

    G.B.

  • La couleur des mots.

    Il est temps,

    Tiens je te donne ma main, prends.

    Prends et apprends.

    Tu es ; Regardes moi,

    Comme en écho, résonnance

    Tu sens cette envie, découverte.

    Tu vois ce savoir, connaissance

    Ce bonheur de plonger dans les abimes de la pensée.

    Tu vois, comme ce cri qui s’entend

    Tu vis cet écrit, lance toi,

    Aux jeunes pousses de ta vie

    Forge-toi une âme

    Trempe ta plume dans l’encrier

    Comme le peintre, couche et travail la couleur.

    Prends des mots que tu poses sur la feuille

    Et vois que tout est poésie.

     

    G.B.

     

     

     

  • RATP

    Je voulais m’afficher,

    Trouver des mots pour vous accompagner

    Par manque de place

    Je suis resté sur le quai.

    Voyageurs tu cours.

    Pour toi c’est toujours

    Un métro de retard.

    Retrouvons nous dans le prochain train.

     

    G.B.

  • Vue de l'intérieur

     

    Notre auteur ayant voulu testé la réalité et le regard de l’intérieur d’un rassemblement, a choisi de rejoindre celui organisé ce jour.

    Des son entrée dans le RER déjà des calicots des banderoles, des drapeaux, nul ne peut se tromper et qu’à suivre cette foule joyeuse, bigarrée et hurlant déjà des slogans de victoires.

    Pris dans cette liesse il demande d’entré un ticket Nation Bastille ! Eh oui ce serait bien là ce rendez vous ce lieu mythique, chargé le l’histoire de son passé et de la gloire qui s’en auréole ; Oh riche peuple de France, ton passé  te pousse vers cette victoire, ces mouvements de foule retrouvé, cette envie d’affronter un avenir meilleurs, oui changer le cours de nos vie et prendre notre destin en main, oui, reprendre le dessus du pavé, et comme Victor Hugo aller battre notre histoire en reconquérir l’avenir, se faire des lendemains qui chantent.

    Retrouver ce comportement de battant vainqueur.

    Durant tout le trajet nous sommes entres connaissance, gens d’un même monde, tous pour la victoire.

    Aujourd’hui les transports ont un sens, Tous à la Bastille.

    Nation la foule  déjà gonfle, se dirige, sortie, rassemblement, il n’y à qu’a se laisser porter.

    Ah valeureux compagnons qui hurlez, chantez fiers d’en être.

    Ce mouvement stoppé par un trop plein, les gens presque blottis les uns contre les autres regardent, attendent cherchent une direction, à perte de vue des corps, bras surmontés qui d’un drapeau, d’un fanion, d’une banderole, la foule bloquée s’interpelle c’est bien là le lieu du rassemblement pour le 77 ; Oui la Bretagne c’est derrière.

    Plus d’une heure d’un pied sur l’autre à attendre que le cortège démarre, s’ébroue ; des panaches de fumé, rouge comme cette houle, le ciel est resté bleu gris, mais tant de ballons s’échappent  qui y monte.

    Cris musique, slogans, oui c’est aussi ça la fête.

    Trois heures pour faires ces cinq ou huit cents mètres, cette marée humaine déverse son lot de protestation populaire, cette envie de changement de retrouver avec la dignité un avenir nouveau, il paraît que la sixième constitution est en marche.

    Quand j’apercevrais la Bastille au loin  le mouvement est bloqué impossible d’avancer trop de monde, la place est déjà pleine, la place est déjà prise.

    Comme tout le monde j’évacue par des rues adjacentes, comme tout ce monde, j’y étais, et fier de l’être….

    A vous les studios, à vous Paris.

  • Allez viens !

    Nos regards se croisent

    Que se passe-t-il, un courant traverse ce soir.

    Tu es là, qui es tu, Qu’importe ?

    Tu as frappé à la porte de ma vie

    Tu es venu me redonner une envie.

    J’avais oublié l’idée même

    Cet échange, étoile dans ma nuit

    Je t’ouvre un cœur, comme d’autre

    Une fenêtre, laisse passer cet air neuf

    Qui libère mon ennui.

    Tant de lumière éclaire

    Les profondeurs ; ces jours de solitude

    Te voilà, compagnon, presque un ami.

     Reçois cette offrande, partage

    Comme un don de soi. Tu n’attends rien

    Tu ne comprends même pas,

    Une langue nous sépare.

    Et les yeux dans la nuit

    Décident de rompre un subtil isolement

    Tu as suivi confiant

    Je t’ai donné mon appui

    T’ai offert un refuge et un lit.

    Toujours collé à mes basques, 

    Tu m’oblige, sorties, balades.

    Tu es mon plus fidèle ami.

    Toi mon chien.

     

     

     

     

  • Le temps !

    Ne dit on pas il t’appartient, pourtant il s’écoule

    Il rythme notre vie, comme il passe,

    Il nous aide à supporter l’ennui,

    Nous permet d’attendre

    Il est notre hier,

    Et déjà notre demain.

    Il change à chaque instant.

    Il égrène ses terribles minutes

    C’est aussi celui du réveil

    Qui nous sort de l’oubli

    Le temps de prendre un petit déjeuner

    Le temps de prendre son temps

    Et l’odieuse pointeuse

    Qui mesure notre temps de travail.

    Le temps, tiens il fait soleil aujourd’hui ?

    Celui de la météo.

    Donc prenons du bon temps

    Avec le temps qui nous attend

    Quand à la perte du temps

    Il nous laisse compter celui qui nous reste.

    Celui de l’horizon.

    Lequel prétend ne pas avoir de limite

    Le temps perdu, celui derrière lequel on court.

    Le temps des soupirs,

    Aussi des bons moments

    Celui qui marquera notre souvenir

    Le temps de chaque chose

    Le temps de faire ceci,

    Et d’attendre cela,

    Le temps de la gestation,

    Le temps de voir venir

    Le temps de gagner du temps

    Et tout ce temps passé

    A tout jamais gâché

    Il nous file entre les doigts

    Le temps de l’illusion

    Et toujours des regrets.

    Nous n’avons pas eu le temps !

     

    G.B.

  • Comme un vagabond, je erre !

    Comme un vagabond je erre,

    Traine misère, contemplatif

    Seule la beauté intérieure sourit, fi des apparences,

    L’habit ne fait pas le moine.

    Et je n’en fais pas un prêche.

    Je vais cahin-caha l’esprit presque en vacances

    Seul mon chien fidèle suit mes pensées,

    Il traque mes moindres gestes en attente de caresses.

    Oisif comme l’oiseau, tant qu’il a un nid

    Et quelques vers pour nourriture.

    Bien sûr l’esprit malin, le destin bien en main

    Pouvoir de se laisser aller, victoire de savoir profiter.

    Je vais de Caribe en Silla, toujours en déshérence

    Heureux, simple d’esprit et pourtant créatif,

    Simple mortel rôdant sur les abysses

    Des méandres de mon cerveau à l’affut de la syntaxe

    De la rime et du texte.

    Ma plume se laisse aller avec comme renfort

    Cette nature indomptable source de réconfort

    Ce vent qui me souffle un air frais.

    Le reflet des flaques d’eau mirant un ciel en délivrance.

    Un chétif croissant de lune, pointant le retour,

    Qui tel un ventre de femme, enflera pour devenir toute ronde

    Moment ou le jour se partage, il invite la nuit

    Qui tendra son long voile,

    Comme on tire à soi le drap du lit.

     

    D’autres préfèrent rouler leur bosse,

    Nantis persuadés d’être quelque part arrivés

    Ils se privent de cette liberté ; bien sûr notoriété

    Leur pouvoir, conquis de hautes luttes

    Leur savoir, en chiffre rond,

    Monnaie sonnante et trébuchante

    Leurs dix commandements :

    Gagner, profiter ; amasser ; presser, courir, abattre.

    Récolter, piller, escroquer, empocher.

    Sinistre noblesse d’une éphémère réussite.

     

    Alors l’homme libre relève la tète,

    Tu es trop riche pour te comparer à eux.

    Va et profite du bon temps, la nature t’appartient ;

    Ton regard enveloppe tout ce qu’il t’est donné

    Présent je t’offre les bienfaits d’un bonheur simple,

    À toi de savoir le mériter.

     

    G.B

     

     

     

     

  • Sarko dégage!

    Cinq ans de tes fanfaronnades, de t’es vaines promesses.

    Enchanteur éphémère, dés la victoire acquise tu as montré le vrai visage

    Tes amis du Fouquets, au bateau Bolloré.

    Tant de cadeaux aux nantis et les autres appauvris.

    Tu as surfé sur la vague émotion, avec un simple crédo  le tout sécurité.

    Tu te voulais sauveur, ton Euro politique fait pousser la misère.

    Tu te croyais vengeur, dehors les moins que rien, et parfois même sans papiers.

    Tes milliards de cadeaux ; mais pas au crèves la faim.

    Tu as engrossé la France d’une dette Abyssale.

    S’il t’arrive de tancer la finance tu lui offre pourtant les milliards d’argent publique.

    Toi quand même si petit, tu prends tout le monde de haut, « pove con »,  allez dégage il nous faut reconstruire,  redorer notre blason et rendre la dignité à nos fières Gaulois.

     

    G.B.