compteur visite gratuit
compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Voyage

  • Carte postale !

    Je ne vous ai pas abandonné, simplement pour quelque temps j'ai délaissé, mes bords de Marne, ses coulées verdoyantes, ses frais ombrages, ses longues traversées souvent savamment aménagées ; les cygnes, canards ou poules d’eau piaffent, glissent et s’ébrouent signifiant leur prédominance en ces lieux, et en totale liberté, il n’est pas rare de croiser des familles entières, deux parents protégeant une suite de petits. La nature à ses lois, à ses droits.

    Ces pistes partagées en même temps par des cyclistes, en mal de vitesse, de chrono, joggeurs ou simples promeneurs en famille, ou traînant quelque chien la langue bien pendante.

    Comme ses chemins qui mènent toujours vers un bord de l’eau, voir d'une autre eau  ; Comme ce chapelet de lacs ou étangs.

    Ces bases, nautiques abritent des centaines d’espèces d’oiseaux, et ces étendues liquide constellées d’êtres vivants, éternel mouvement changeant, au gré du temps, au gré des vents, miroir qui assombri, ou s’éclaire du ciel.

    Cette rivière au repos, coulant tranquille laissant voir dans son peu de profondeur ; ses fonds de roches et d ‘algues, toute transparence ; Des poissons passent sous le regard.

    La nature toute simple, parfois arrangée mettant en valeur ses herbes aquatiques aux fleurs chatoyantes, les violets se sèment de jaune, étrange complicité d’un milieu si bien organisé.

    Certes l’homme n’y est pas pour rien, cherchant à cadrer, à canaliser, des débordements que dame nature sait improviser.

    J’ai momentanément délaissé nos citées dortoir, de ceux qui pour mieux nous loger, se sont éloigné ; RER Grande banlieue, portant une demi heure de ce cœur capitale, de ces halles châtelets. Que tant de gens traversent, lieu de passage, gain ou perte de temps, car pour nos Parisiens il n’y à que cela qui compte.

    Une demi-heure pour avoir la tête dans les étoiles, les pieds dans la verdure, et les oreilles au repos.

    Et nos poumons qui se lâchent retrouvant un peu de cet air qui hume l’herbe fraîche. Paris banlieue, même combat, ou plutôt, s’ils courent en ville, pressés, oppressés, ils rentrent dormir, reposer leurs membres, leur cerveau.

    Se vider pour se reconstruire ; pour étrange enfer du quotidien, et leur week-end sera comme cette banlieue, moment de détente, lâcher prise, oublier l’ordinaire, ils n’hésitent alors pas à se payer des heures de voiture, pour s’éloigner encore ; fuir toujours.

    Donc pour raisons de vacances ; j’ai délaissé mon coin, et ma niche, et quelque deux heures et demi plus loin, sous un même ciel aquatique, chargé chape de plomb, couverture jetée comme pour cacher la tristesse du monde.

    J’ai pourtant traversé la Loire, là ou les présentateurs météo, estiment la température sensiblement supérieur. Cette limite nord, sud, trait d’union comme de désunions, symbole d’une France coupée en deux.

    Cette Loire avec ses longues langues de sable, qui se remplit aussi vite quelle se vide, mais dont les hauts murs la bordant montrent que cette grande dame peut avoir de terribles colères, et qu’il vaut mieux protéger ses alentours que, de lui laisser libre court.

    Ce fleuve encore qui donne à ses vins de Loire ce coté léger, pourtant confortable, parfumé comme ce Vouvray, comme chargé des craies de ses falaises qui se jettent dans cette eau Loire..

    Vin de tendresse, de fraîcheur, et petit moment d’extase. J’ai changé mon courant pour d’autres files de l’eau, pour cette démesure Loire, et gloire. J'apprécie ses largesses, mais m’inquiète de ne pouvoir joindre l’autre rive… Il faut dire que pour la traverser, des ponts existent, monstre de béton, de ferraille et de bruit ; Des trains de camions y défilent en permanence.

    Autoroute A 10, finie nos routes, toile d’araignée desservant les moindres hameaux, ceux-ci disparus pour cause de modernité, pour raisons, au service des grandes villes ; Par déraison des hommes privilégiant la vitesse, et le temps gagné, au temps de vie, à ces moments précieux ou l’on retrouve la nature, aussi on ne traverse pas la Loire ou à bon escient, il faut de bonnes raisons, y être invité, convié.

    Mais on la longe pour aller de châteaux en demeures princières.

    De jardin ; en parc, la Loire d’un autre siècle ou l’on comprend le temps des calèches, celui qui n'avait encore rien à voir avec l'argent.

    Et la ville accueille mes errements. Forte et confiante Tours se préserve surtout de ce fleuve dormant derrière de longs et terribles murs.

    La vieille ville préserve ses secrets, cache des remparts, honore un Cèdres plusieurs fois centenaire, et dont les soutiens, étaies comme des échasses, l’aident à se tenir encore debout.

    Et toutes ses ruelles pavées de lourdes pierres noirs, pour déboucher enfin au pied de cette cathédrale, monument gothique flamboyant, je dirais même exubérant, c’est comme une dentelle, trop chargée, lourde et pourtant pleine de finesse.

    La grandeur dédiée.

    Histoire d’un passé, comme un diadème posé sur la ville.

    Voilà ou je me suis échappé, comme réfugié, privilégié j’arpente d’autres cieux ; D’autres lieux.

    Souvenirs, amitiés.

     

    G.B.

     

     

  • Voyage en ton sein,

    Métropolitain,

     

    J’étais là, parmi la foule.

    Dans ce wagon bondé,

    Un bras accroché, à cette barre

    Et ton sein est venu s’y poser

    Cette multitude nous tenait si serré.

    Voyage et caresses mêlées

    Moments éphémères pourtant,

    Simple contact, furtive sensation.

    Je n’osais pas bouger,

    Mais cherchais ton regard perdu dans ses pensées.

    Tout ça ne mène nulle part.

     

    G.B.

  • Paris Département 75 Pari gagné!.

    Oh toi capitale, qui as grandi sur les berges de cette seine, Hausmann avait dessiné ton architecture, puis la Tour, qu’Eiffel proposa, semblant,  joindre les deux rives, et défier les étoiles, caresser les nuages, tour de magie, tour des miracles ; vouée à finir en canon, mais sauvée par les débuts de la radio, et des communications ; Signe d’une nouvelle ère.

    Paris grandeur. Tu as donné au monde, en plus de ton image, jusque cette statue liberté, cette enfant de chez nous qui regarde l’Amérique.

    Tu as gardée jalouse trois de ses enfants, sœur jumelle, pourtant modèle réduit de cette lointaine ancêtre.

    Ta noblesse passée aujourd’hui bouleversée, dame il faut bien se loger, et même y faire travailler tant de gens si pressés, entassés, ils ont creusés, ton donné ce métro, système nerveux qui fait voyager, et surtout se déplacer.

    Dix, douze, voir même quinze million de gens parcours tes entrailles, le monde te regarde, t’envie.

     

    Et comme su dire le Général De Gaule, «  Paris, outragé, mais Paris libéré ! Tu as gagné tes statues d’universalité.

    Tu as grandi, généreuse ; tu as même poussée, un peu n’importe comment, brisant tes façades ciselées, cette pierre travaillée, tu es devenue béton, ou vitrine laissant voir tes dessous. Et même Montparnasse, autre tour, pour faire pendant à la première, il fallait voir loin.

     Edifice pour faire monter le prix du mètre carré.

    Façade de verre, de briques ou bien de brocs !

    Chacun prétend y mettre sa pierre, souvent peu glorieux édifice. Beaubourg, centre Pompidou ; Détesté,  mais centre de gravité, tu réponds malgré tout à ta mission, faire voir, et être vu.

    Seule grâce divine dans ce temple de pierre des monuments du Louvres, cette superbe pyramide, posée là tel un diamant ciselé ; Entrée libre, telle la verrière du Grand Palais, témoin de la transparence de l’âme humaine.

    Sinon, tu as perdu tes usines et tant de simples ateliers, tu te vides de tes commerces, lieux de vies et d’échanges. Ton centre nourricier, de ses halles, vidés, et cet énorme trou, trente-sixième dessous, centre névralgique, toutes  les croisées des chemins, et toutes ses boutiques qui vivent dans la nuit .Du rêve passé, à ces restes dorés, ton clinquant dépouillé irrigue encore le chaland ; tes besoins ont changés, tu offres désormais comme sous le manteau, toutes sortes de frusques.

    Plus loin,  le génie de la Bastille regarde cette façade grise, plate, et triste de cet opéra de pacotille qui aurait pu être riche de promesses. Pourtant œuvre magistrale, reflet de la laideur du siècle, je n’ose même plus te mettre une majuscule.

    Aujourd’hui Paris n’est plus qu’un lieu de bataille, de concurrence, tes vitrines de joailliers,  à tes cafés-grand hôtel, tous aux mains des étrangers.

    Le peuple de Paris s’est battu pour te conserver, Sur tes places le sang à coulé, de ses barricades à dame Guillotine, tes pavés ont rougi tant de fois déshonorés.

    Puis ce fut le Paris des années folles, Le Moulin Rouge, les Grands Boulevards, Paris des poètes, Paris chanté, De Fréhel à la môme Piaf, Ferré, tant de talent se sont dévoilés, tant de seigneurs se sont révélés, il n’y a pas si longtemps Jacques Dutronc et son admirablement vrai « Il est cinq heures Paris s’éveil ! ». Paris désenchanté !.

     

    Bon dieu Paris qui bouge, qui vibre encore d’épistolaires sursauts, de légendes, toi aussi prisonnière de la finance, te voilà rabougri, qui cherche un nouveau souffle.

    Paris n’est pas le centre du monde, il reste notre univers.

    Oui pari sur l’avenir, Paris des Bobos, adieux les Poulbots. Alors pourquoi ne pas croire que Paris sera toujours Paris.

     

    G.B.

  • Amis poètes, fais nous partager !

    J’aimerais partager et même te faire aimer, tous ces mots du passé.

    Tant de pages, si pleines, sous ces écrits puissants.

    Miroirs de nos âmes, ils peuvent te ressembler

    Comme des mirages, sur grand écran te feront cheminer

    Ces lectures découvertes t’invitent, sage réflexion

    Au calme d’une prairie, à la ténébreuse nuit.

    Voyages au gré des vents, comme après un orage

     Tu te retrouves sauvage ou bien plus qu’indolent.

    Tu ressens cette emprise et ces sages moments

    Tu sais le bruit des vagues, tu aimes ces tourments.

    A moins que comme cette page, tu sois  roseau pensant.

    Ces lacunes d’un esprit  sec comme la trique.

    Pénètre donc ce temple,  ne soit pas si critique,

    Vois ces penseurs sereins, pourtant esprits malins.

    Ils t’offrent leurs richesses et grandissent ton empire,

    Guide sous influences, apprécie ces largesses.

    Pour pas mourir idiot, ouvre donc toutes ces œuvres

    Enrichis-toi, de ces mots du passé, que tu crois dépassés.

    Apprends, laisse toi pénétrer, lis donc tous ces récits

    Que ces mots images impriment ton cerveau

    Comme l’aventure humaine, ce film déroule son empreinte

    Te voilà cinéaste montre nous tes penchants.

    Tant de scénarios écrits, que nous sentons vivant

    Tu n’es plus un corps vide, tu nages désormais

    Vers les richesses de nouvelles expériences,

    L’histoire te tiens et tu attends la fin

    Laisse toi guider, et peut-être emporter

    Vers les sommets des uns, la profondeur des autres.

    Il n’est pas de valeurs que l’on ne veuille surmonter,

    Il n’est pas de talents que l’on ne puisse aimer.

     

    G.B.

     

     

  • Ils ont voté

     

    Vive la Guéguerre.

     

    Allons Méssieurs, triste sir ; Il ne vous suffit plus de vous écharper, plutôt égratigné, vos vétilles, vos simagrées, vos pics et anicroches, vos coups de gueule, vos élans de colère.

     

    Du cinéma, que dis-je de l'esbrouffe.

     

    Pourtant comme un seul homme, d'une même voix vous savez vous entendre.

     

    Comme souvent, ligués dans un bel ensemble vous avez voté pour continuer la guerre.

     

    L'Irack, l'Afghanistan ne vous suffisait pas comme terrain de bataille, maintenant la Libye, qui sait pourquoi pas bientôt la Syrie, ça vous démange.

     

    Que leurs peuples se rebellent contre leurs dictateur, certe des tyrans, mais sous couvert de liberté ou de je ne sais quelle morale, vous disposiez des Nations Unis ; Résolution 1973.... Quand ça vous arrange.

     

    Qu'Israël crée un gigantesque camp, enferme tout un peuple, que l'ONU ai timidement condamné; néanmoins avec 65 résolutions, fi de vos gesticulations, personnes ne moufte, Les Palestiniens, ils en ont cure !

     

    Mais l'ordre mondial à la sauce Américaine, alors là on y va, vive la France, Vives les Peuples opprimés, en avant notre force de frappe.

     

    De Gaulle voulait une force de dissuasion.

     

    Voilà encore Droite- P S Même combat.

    Allons z'enfants de la patrie....

     

     

    G.B