Les pieds,
Bien sûr ils servent à marcher ;
Parfois ils vont aussi nous faire cavaler.
Ils nous tiennent bien debout.
Et si l’on veut avancer, il nous suffit de mettre un pied devant l’autre.
On peut toujours déclarer que la situation est stable.
Mais à courir ainsi, ne nous laissons pas marcher sur les pieds.
Et s’il faut se les prendre dans le tapis,
On n’en trouve pas moins l’occasion moins pire,
Que quant on fait les pieds au mur
Et si l’on prétend pouvoir le prendre
On n’en attend pas moins de s’assurer de repartir du bon pied.
Encore qu’ils nous aident à danser devant le buffet.
Voir si on fait le pied de grue devant quelque lapin.
C’est bien de pieds en cape ils nous font remarquer.
Nous finissons toujours par un pied de nez.
Pour le reste le poète les comptes,
Et pour faire bonne mesure le pied à coulisse pose le problème.
La règle du maître étalon pour la reproduction.
Car s’il à pris son pied nous en sommes étonné
Comme si le diable au corps emporte la confusion.
Et si quelques trou du cul, font minent de vous chercher ;
Un coup de pied au derrière leur remettra les idées en place.
Comme si vous demandez à votre boucher, s’il à des pieds de cochon ;
Ne lui dites surtout pas d’aller se les laver.
Pour un cul de jatte, Un horrible moignon
Sera le résultat d’une fâcheuse amputation.
Si ce pied là boite, un tant soi peu rebelle,
Ce cor perdu emmènera le train, et ce pied-bot là,
S’il en est entamera sa réputation.
Il reste cependant à la plus part d’entre nous,
La démarche assurée, et l’allure tranquille
Mais au moindre faux pas, on glisse vers quelque ignominie
Alors sur le pied de guerre, nous serons,
Laissons à la piétaille, de pouvoir en finir
Car si le bat blesse il nous laisse sur un piédestal
Assurons nous dés le réveil ; bon pied bon œil.
Ils nous permettent d’aller de l’avant.
Un gentil pied à terre, comme une gentilhommière
Mesurera la grandeur, voir permettra de bien nous assumer.
Et pour les montes en l’air un pied de biche
Leurs ouvrira les portes du mont de piété.
Tout cela ne tiens pas debout, aussi restons couchés
Les doigts de pieds en éventail car nul n’ignore
Et c’est notre petit doigt qui nous le dit
Qu’il vaut mieux avoir la situation bien en main.
G.B.