compteur visite gratuit
compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pieds

  • Rhétorique sur un pied

    Les pieds,

     

    Bien sûr ils servent à marcher ;

     Parfois ils vont aussi nous faire cavaler.

    Ils nous tiennent bien debout.

    Et si l’on veut avancer, il nous suffit de mettre un pied devant l’autre.

    On peut toujours déclarer que la situation est stable.

    Mais  à courir ainsi, ne nous laissons pas marcher sur les pieds.

    Et s’il faut se les prendre dans le tapis,

    On n’en trouve pas moins l’occasion moins pire,

     Que quant on fait les  pieds au mur

    Et si l’on prétend pouvoir le prendre

    On n’en attend pas moins de s’assurer de repartir du bon pied.

    Encore qu’ils nous aident à danser devant le buffet.

    Voir si on fait le pied de grue  devant quelque lapin.

    C’est bien de pieds en cape ils nous font remarquer.

    Nous finissons toujours par un pied de nez.

    Pour le reste le poète les comptes,

    Et pour faire bonne mesure le pied à coulisse pose le problème.

    La règle du maître étalon pour  la reproduction.

    Car s’il à pris son pied nous en sommes étonné

    Comme si le diable au corps emporte la confusion.

    Et si quelques trou du cul, font minent de vous chercher ;

    Un coup de pied au derrière leur remettra les idées en place.

    Comme si vous demandez à votre boucher, s’il à des pieds de cochon ;

    Ne lui dites surtout  pas d’aller se les laver.

    Pour un cul de jatte, Un horrible moignon

     Sera le résultat d’une fâcheuse amputation.

    Si ce pied là boite,  un tant soi peu rebelle,

    Ce cor perdu emmènera le train, et ce pied-bot là,

    S’il en est entamera sa réputation.

    Il reste cependant à la plus part d’entre nous,

    La démarche assurée, et l’allure tranquille

    Mais au moindre faux pas, on glisse vers quelque ignominie

    Alors sur le pied de guerre, nous serons,

    Laissons à la piétaille, de pouvoir en finir

     Car si le bat blesse il nous laisse sur un piédestal

    Assurons nous dés le réveil ; bon pied bon œil.

    Ils nous permettent d’aller de l’avant.

    Un gentil pied à terre, comme une gentilhommière

     Mesurera la grandeur, voir permettra de bien nous assumer.

    Et pour les montes en l’air un pied de biche

     Leurs ouvrira les portes du mont de piété.

    Tout cela ne tiens pas debout, aussi restons couchés

    Les doigts de pieds en éventail car nul n’ignore

    Et c’est notre petit doigt qui nous le dit

    Qu’il vaut mieux avoir la situation bien en main.

     

    G.B.