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Comme un vagabond, je erre !

Comme un vagabond je erre,

Traine misère, contemplatif

Seule la beauté intérieure sourit, fi des apparences,

L’habit ne fait pas le moine.

Et je n’en fais pas un prêche.

Je vais cahin-caha l’esprit presque en vacances

Seul mon chien fidèle suit mes pensées,

Il traque mes moindres gestes en attente de caresses.

Oisif comme l’oiseau, tant qu’il a un nid

Et quelques vers pour nourriture.

Bien sûr l’esprit malin, le destin bien en main

Pouvoir de se laisser aller, victoire de savoir profiter.

Je vais de Caribe en Silla, toujours en déshérence

Heureux, simple d’esprit et pourtant créatif,

Simple mortel rôdant sur les abysses

Des méandres de mon cerveau à l’affut de la syntaxe

De la rime et du texte.

Ma plume se laisse aller avec comme renfort

Cette nature indomptable source de réconfort

Ce vent qui me souffle un air frais.

Le reflet des flaques d’eau mirant un ciel en délivrance.

Un chétif croissant de lune, pointant le retour,

Qui tel un ventre de femme, enflera pour devenir toute ronde

Moment ou le jour se partage, il invite la nuit

Qui tendra son long voile,

Comme on tire à soi le drap du lit.

 

D’autres préfèrent rouler leur bosse,

Nantis persuadés d’être quelque part arrivés

Ils se privent de cette liberté ; bien sûr notoriété

Leur pouvoir, conquis de hautes luttes

Leur savoir, en chiffre rond,

Monnaie sonnante et trébuchante

Leurs dix commandements :

Gagner, profiter ; amasser ; presser, courir, abattre.

Récolter, piller, escroquer, empocher.

Sinistre noblesse d’une éphémère réussite.

 

Alors l’homme libre relève la tète,

Tu es trop riche pour te comparer à eux.

Va et profite du bon temps, la nature t’appartient ;

Ton regard enveloppe tout ce qu’il t’est donné

Présent je t’offre les bienfaits d’un bonheur simple,

À toi de savoir le mériter.

 

G.B

 

 

 

 

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