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juste un mots

  • Poète encore un vers !

    Oh toi douce maîtresse.

     

    Regardes, j’improvise, tu suis, vois, entends.

    Tu es cet éternel, un besoin de toujours

    Tu sais nous prendre, et même te faire attendre.

    Un soir, tu nous travailles.

    Tu es compagne jusque dans notre lit.

    Si l’on reste éveillé, tu nous tient, sage maîtresse

    Ces mots doux qui, de ma bouche tombent

    Caressent mon esprit et germent dans le torrent

    De ma pensée vagabonde.

    Tu coules comme ce bain

    Offrande bienfaitrice,

    Je suis le moule dans lequel

    Ta chair prend corps.

    Je te sais possessive, cruelle

    Tu m’entreprends, comme je me laisse aller

    J’en oublie le savoir, c’est peut-être le grand soir.

    Avec tes mots d’amour qui marquent mon esprit

    Et nous lavent des turpitudes de la vie.

    Ce bouillonnement nous entraîne

    Vers des courants, tout juste un petit air

    Qui vient de n’importe où

    Visage fugitif, tu es l’empreinte,

    La trace de ton passage en restera,

     A tout jamais marqué.

     

    G.B.