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Poésie - Page 5

  • Comme un vagabond, je erre !

    Comme un vagabond je erre,

    Traine misère, contemplatif

    Seule la beauté intérieure sourit, fi des apparences,

    L’habit ne fait pas le moine.

    Et je n’en fais pas un prêche.

    Je vais cahin-caha l’esprit presque en vacances

    Seul mon chien fidèle suit mes pensées,

    Il traque mes moindres gestes en attente de caresses.

    Oisif comme l’oiseau, tant qu’il a un nid

    Et quelques vers pour nourriture.

    Bien sûr l’esprit malin, le destin bien en main

    Pouvoir de se laisser aller, victoire de savoir profiter.

    Je vais de Caribe en Silla, toujours en déshérence

    Heureux, simple d’esprit et pourtant créatif,

    Simple mortel rôdant sur les abysses

    Des méandres de mon cerveau à l’affut de la syntaxe

    De la rime et du texte.

    Ma plume se laisse aller avec comme renfort

    Cette nature indomptable source de réconfort

    Ce vent qui me souffle un air frais.

    Le reflet des flaques d’eau mirant un ciel en délivrance.

    Un chétif croissant de lune, pointant le retour,

    Qui tel un ventre de femme, enflera pour devenir toute ronde

    Moment ou le jour se partage, il invite la nuit

    Qui tendra son long voile,

    Comme on tire à soi le drap du lit.

     

    D’autres préfèrent rouler leur bosse,

    Nantis persuadés d’être quelque part arrivés

    Ils se privent de cette liberté ; bien sûr notoriété

    Leur pouvoir, conquis de hautes luttes

    Leur savoir, en chiffre rond,

    Monnaie sonnante et trébuchante

    Leurs dix commandements :

    Gagner, profiter ; amasser ; presser, courir, abattre.

    Récolter, piller, escroquer, empocher.

    Sinistre noblesse d’une éphémère réussite.

     

    Alors l’homme libre relève la tète,

    Tu es trop riche pour te comparer à eux.

    Va et profite du bon temps, la nature t’appartient ;

    Ton regard enveloppe tout ce qu’il t’est donné

    Présent je t’offre les bienfaits d’un bonheur simple,

    À toi de savoir le mériter.

     

    G.B

     

     

     

     

  • Tiens jeunes cadeau !

    Tiens jeunes cadeau !

     

    J’ai honte, bien que n’y étant pour pas grand chose.

    Pauvre terre, triste planète.

    Comment avons-nous pu au fil des années,

    Réduire ainsi tant de belles et bonnes choses,

    Des mers profondes et riches,

    Océan de ressource, comme terre nourricière,

    Ces fleuves, d’où l’eau claire irrigue la prairie.

    Un monde si beau, une nature ou chacun,

    Comme les bêtes, chassent pour se nourrir.

    Tout y est félicité, ces baies tout au long des talus,

    Ces jeunes pousses, offertes, cueillette nourricière,

    Dame nature organise des festins.

    Même les ronces propices, proposent tous ces fruits.

    Et pour un peu que l’on s’y donne du mal,

    Bécher,  planter, attendre, récolter.

    La souffrance est légère et la promesse au bout.

    Le soir descend, la terre se repose,

    Le jour reviens, et son lot de promesses.

    Si un nuage pointe, c’est pour arroser.

    Quand le soleil brûle, c’est pour cuire le pain de terre,

    Comme ces briques de terre séchées.

    Si des  rivières débordent, si d’autres zones arides

    Si la grande prairie, comme ces forêts profondes.

    Tout s’y organise, chacun y à sa place.

     

    Le petit prince, qui offrait tant de promesses,

    D’un désert il avait trouvé ses richesses.

    Un mouton, une orange, trois quatre fleurs.

    Hier promise, maintenant gâchée, cruelle.

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Homme prédateur, et l’on dit que c’est dieu qui l’à crée !

    Fichtre la belle affaire.

    Moi je préfère y voir faiblesse, cupidité.

    Tu sais pourtant être bon, loyal

    Enfin je le croyais.

    Homme mystère ; appât du gain.

    Le grain ne te suffit plus,

    Moudre pétrir et cuire.

    Humains de tous les malheurs,

    Tu sais pourtant guérir, soigner,

    Et même donner la vie.

    Et tu t’es pris les pieds dans le tapis de la renommée.

    Tant de gloires éphémères.

    Tu avais la récolte, le partage.

    Aujourd’hui tu amasses, entasses, perfides profits.

    Tu as drainés les mers, souillés les eaux,

    La terre rejette tes pesticides et tes engrais

    Même les pôles se fondent.

    Tes voitures, avions, cargos déversent leur tonnes de polluants.

    Nous voulions simplement vivre et tu nous fais mourir.

     

    G.B.

  • Regarde le soir, plaidoyer pour quatre saisons.........

    Regarde le soir descendre,

    Une chape de plomb, recouvre les choses et depuis l’horizon

    Un long voile emprisonne la terre.

    Comme si le jour alourdissait de son emprunte.

    Tu sens cette touffeur, odeur moite et parfumé, la terre se ressent,

    Elle livre ses effluves, relent d’un jour qui s’épuise.

    Elle vibre et accueille le soir repos.

    Comme ivre la nuit, propose son deuil.

    Demain, bientôt, attendre

    Peut-être sera un nouveau temps.

    Un silence impose cette nuit qui arrive

    Ou se trouve le vrai, un jour après l’autre.

    Demain, hier, c’est donc ça ton bon sens.

    Lune, soleil chacun prétend se faire entendre.

    Toutes ces étoiles comme des points sur les I de la nuit

    Et pour se faire apprécier la lune monte se remplît, puis dégonfle et s’évanouit.

    Et tire ce grand drap sombre dont elle nous couvre

    Comme pour se cacher du jour.

    Nuit noir, reste d’un jour sombre.

    L’angoisse se livre, nous étreint

    Demain un autre jour, sans cesse recommencé.

    Tant de questions qui prétendent une réponse

    Et si jamais enfin plus rien, comme étrange

    Une bouteille vide, un jour sans lendemain.

    Le soir creuse t’il la tombe de nos jours

    La nuit et son linceul recouvre t’elle cette terrible expérience

    Qu’attends t’on, quelle source libératrice lavera notre patience.

    L’homme est’ il si seul, qu’il attende le jour pour retrouver sa démence.

    Présence incertaine comme l’ombre contraste, toujours derrière nous accroché

    Le tourbillon de la vie, ou bien ronron de l’ennui

    Ton moteur souffre la pente est’ elle si rude

    Passer d’un jour à l’autre, un bien drôle de combat

    Mais quand même revoir le jour

    Et avec celui-ci toutes ces salissures

    Celui là même qui éclaire nos faiblesses

    La nuit est illusions un partage de caresses.

    Qui libère nos tendresses, comme des solitudes.

    Elle nous prend, petite sœur de la mort ;

     Elle nous évanouie, veut tout faire disparaître.

    Le mystère est réveil, pourquoi, encore ! Comment !

    Vivre, ressentir, comme besoin d’existence.

    Attendre qui ? repartir, vital tourment

    Pourquoi le jour est’ il porteur de nuages ?

    Et pourquoi a-t-il effacé les étoiles.

    Contraste saisissant, la pluie lave t’elle l’humain de ses souillures

    Il nous faut la nuit pour bien sur, nous détendre, et trouver le repos.

    Magie d’un jour sans fin, la lumière qui empêche d’enfin nous endormir

    Ecoute la résonnance, tu sais comme un écho.

    Parmi tous  ces murmures, le son raisonne plus clair.

    Le soir descend, la nuit recouvre nos maux

    Vois les arbres pleurent leurs dernières feuilles

    Certaines rouge  comme le sang ; Dame nature à ses règles,

    Et son ventre crache ses vies, trop plein ouvert vers le déversoir ; infinie.

    L’hiver arrive qui livrera avec ses frimas,

    Comme un glaçon dans un verre tes dents claquent et s’entrechoquent.

    Tes doigts  se crispent, ta poitrine est serré, tout est rétrécie,

    Alors cet horizon, illusion se dérobe à ta vue.

    Le lointain d’un regard sans fond sous le  ciel plafond,

     Une longue aube blanche promène son habit.

    Transi tu attends ces rayons qui te délivreront

    Faisant fondre la glace, comme une longue suée.

    La nuit  alors dure, et pour mieux reposer ses déments

     Elle à volé au jour ses longues heures, la terre est agonie.

    Et si la neige partout recouvre et enveloppe, un lourd silence pèse.

    Parfois le hurlement, chien perdu, le ventre vide.

    Le vent tourbillonne creusant des fumées de cette masse blanche.

    Même l’oiseau à cessé ses piaillements.

    Et quand un réchauffement  apparaît, un orage survient, ses torrents déboulent

    Tant de flots qui creusent et gonflent les ruisseaux.

    La nature déborde, et au sol dans ce riche terreau de feuilles putréfiés

    Une petite tige verte présage de la vie qui ressurgit de dessous son passé.

    Déjà le jour s’étire  offrant aux premiers rayons un peu de cette pâle chaleur.

    Les arbres se réveillent, eux aussi sortent de cette longue léthargie

    Ils sentent cette embellie, oui une nouvelle vie.

     la fête s’organise, et comme des guirlandes ces bourgeons obèrent un nouveau jour.

    Et toujours le soir, la ville accroche ses lumières, milliers de points brillant

    La nuit recule, et comme me récite Charles Beaudelaire :

    ..« Une atmosphère obscure enveloppe la ville

    Aux uns portant la paix, aux autres le souci…. »

    Comme un penchant, j’emprunte le pas de cet ancêtre,

    Ses mots coulent et déroulent le chemin de la félicité.

    Ô joie comme le printemps tu traverse mon esprit, le corps aussi s’éveille.

    La chaleur réjouie la sève et mes membres engourdis

    L’eau fond et nos miroirs nous retournent le sourire de l’âme et l’attente d’être deux.

    Comme le ciel nous voulons partager cette nouvelle richesse : L’espoir.

    Un besoin retrouvé de vouloir partager,

    Travaillons la terre, semons, la récolte viendra

    La terre est nourricière, elle porte en son sein notre avenir.

     

    G.B.

  • Comme des Robinsons....

    Robinson,

     

    Honni soit leur argent et leur cupidité

    L’homme esclave, consomme et veut tout posséder

    Illusoire penchant à prétendre l’argent roi.  Pauvre civilisation qui brule ses richesses

    Leur faiblesse de vouloir tout posséder, tout piller, tout contrôler.

    Notre monde se meurt, leurs déchets sont toxiques, les eaux polluées sinon empoisonnées, en tous les cas très trouble.

    Ils ont vidés nos océans, drainés les fonds.

    Ils abattent les forêts, le désert gagne.

    Ils font fondre, Arctique et Antarctique ces réserves d’eau, l’avenir de notre humanité

    Ils brûlent l’atmosphère, et prétendent conquérir, bien plus que leur planète.

    Rien ne trouve gré que leur avidité.

    Le pot de l’amitié érigé en valeurs, et vous devenus des voleurs.

    Vous ne savez plus que le mal, vous battre et même gagner.

    Minable conquérant, vos penchants nous poussent à la ruine et à la destruction.

    C’est ainsi que naissent les guerres, comme toutes vos saloperies.

    Que celles-ci soient commercial, religieuse, ou bien encore ethnique

    Ils prétendent au Paradis, mais construisent l’Enfer.

    Décadence ils savent pourtant que notre monde va à sa perte.

     Les civilisations passées prétendaient au sommet, mais se sont écroulés.

    C’est leur intelligence, paraît-il qui les poussent, les font se dépasser.

    Leur bêtise tue les talents comme ils pillent  nos richesses.

    Qu’il est beau le bonheur de deux êtres qui échangent, partagent, donnent, aiment.

    Ils sont riches de leur largesse.

    Heureux les Robinsons, qui trouvent que le bonheur c’est de vivre simplement.

    Leurs servitude est le temps, levé, couché, trouver de l’eau des fruits murs et même faire bonne pèche.

    S’ils ont besoin de papier ce sera pour allumer le feu, ou pour quelques- autres besoins.

    .

    Comme des Robinsons retrouvons nous sans rien mais libre et peut être plus malin.

     

    .G.B.

    .

  • Amis poètes, fais nous partager !

    J’aimerais partager et même te faire aimer, tous ces mots du passé.

    Tant de pages, si pleines, sous ces écrits puissants.

    Miroirs de nos âmes, ils peuvent te ressembler

    Comme des mirages, sur grand écran te feront cheminer

    Ces lectures découvertes t’invitent, sage réflexion

    Au calme d’une prairie, à la ténébreuse nuit.

    Voyages au gré des vents, comme après un orage

     Tu te retrouves sauvage ou bien plus qu’indolent.

    Tu ressens cette emprise et ces sages moments

    Tu sais le bruit des vagues, tu aimes ces tourments.

    A moins que comme cette page, tu sois  roseau pensant.

    Ces lacunes d’un esprit  sec comme la trique.

    Pénètre donc ce temple,  ne soit pas si critique,

    Vois ces penseurs sereins, pourtant esprits malins.

    Ils t’offrent leurs richesses et grandissent ton empire,

    Guide sous influences, apprécie ces largesses.

    Pour pas mourir idiot, ouvre donc toutes ces œuvres

    Enrichis-toi, de ces mots du passé, que tu crois dépassés.

    Apprends, laisse toi pénétrer, lis donc tous ces récits

    Que ces mots images impriment ton cerveau

    Comme l’aventure humaine, ce film déroule son empreinte

    Te voilà cinéaste montre nous tes penchants.

    Tant de scénarios écrits, que nous sentons vivant

    Tu n’es plus un corps vide, tu nages désormais

    Vers les richesses de nouvelles expériences,

    L’histoire te tiens et tu attends la fin

    Laisse toi guider, et peut-être emporter

    Vers les sommets des uns, la profondeur des autres.

    Il n’est pas de valeurs que l’on ne veuille surmonter,

    Il n’est pas de talents que l’on ne puisse aimer.

     

    G.B.

     

     

  • Tranche de vie

    Mes regards qui occupent ce vide,

    Mes doigts crispés accrochent une ombre.

    Ma voix inutile heurte ces murs prison.

    Demain, hier, j’existe pourtant!

    Conflit, brisons amours poison.

    Qui es tu ennemi, pour venir ainsi t’occuper de ma vie,

    Infiltrer mon présent de tes sinistres absences.

    Comme une insidieuse complainte tu brouilles mon avenir.

    Oui je te sens me prendre ;

    Pénétrer  mes moments de terribles  déments

    C’est comme ce mal étrange, un rêve qui dérange

    Raison, comme illusions, même à cœur perdu

    Hier je ne suis plus, demain je ne sais pas

    Incertain,  je erre gambade ; La terre se retire sous mes pas.

    Accroche cette déchirure.

    Cavalier désarçonné, ma monture lâchée

    Tel le taureau caracole.

    J’épuise  mon réservoir

    Je vide cet échalas et déroule le file

    Comme un vieux ténébreux, j’ai perdu

    Avec un peu de bon sens l’équilibre utile.

    Mes mots restent au bord de mes lèvres.

    Mon intérieur tremble, comme une feuille morte je virevolte.

    Etrange enfer que, comme un changement de saison.

    Je ne sais plus le centre, ni la chaleur du jour.

    Faut-il reconnaissance gérer mon innocence.

    Je m’accroche orphelin, comme un reproche de frangin.

    Demain pas plus qu’avant, inutile tourment

    Je ne sais plus le temps qui vient.

    Etranger, j’appartiens au passé.

    La terre me creuse des rides

    Sillons de l’illusion, tu mènes ou?

    Hantise d’un hier révolu, présent  aux abonnés absents.

    Qu’elle est cet héritage. Ou donc sont les témoins?

    La vie, ce qu’il en reste regarde le sablier

    Ces terribles minutes de la vie à trépas.

     

    G.B

     

  • Les mots.........

    Les mots,

    As-tu le mot qu’il faut ?

    C’est quoi le mot que tu veux ?

    Le  mot pour le dire, celui que si tu l’écris

    Il pousse des cris.

    Ah comme un mot qu’on égorge

    Oui celui qui vient du fond de la gorge

    Mais alors il fait mal ?

    Non il  fait du bien car il faut le dire.

    Des fois il racle un peu.

    Parfois il renâcle, mais studieux il apprend

    C’est comme quelque chose que l’on aurait en soit.

    Que l’on cherche à exprimer ; Un mystère peut-être.

    Idiot le  mot n’en fait pas secret il dit ce que tu entends révéler.

    Comme un mots doux.

    Peut-être en tous cas un mot qui ambitionne de  savoir s’exprimer

    Et si l’on n’a rien à dire !

    Ce n’est pas un remède, il ne vise pas guérir nos maux.

    Même si tu parles d’amour ?

    Alors là tu touches un vrai sujet.

    Alors dis-moi des mots d’amour.

    G.B.

  • A Danièle........

     

    Tu m’as aimé, et l'as avoué l’espace d’une soirée,

    Tu avais bu, je ne peux l’ignorer ;

    mais ça ne peux tout expliquer ;

    Et ta sincérité pourquoi te la reprocher.

    Ivre tu as glissé, comme le bateau tu t’es laissé emporter

    Par le flot de tes tumultueuses pensées.

    Ce reproche de n’avoir pas craqué ;

    Mais tu étais tempête et j’aurais pu flancher.

    Pourtant j’étais trop bien arrimé, je t’avais peut être trop pratiqué.

    J’aurais été ta bouée pour un soir,

    Tu sais, ce quelque chose auquel tu cherches à t’accrocher,

    Ou ce phare a la fois mirador et point de mire.

    Tu dis non, tu refuses et puis rejettes tout.

    Tu balances sur la houle et, marine préfères grise mine.

    Tu sais pourtant être brillante, miroiter sous la lune,

    Rêver la l’assaut de fugitives dunes,

    Allumer tes feux de détresse, et malheur à qui peux les capter.

    A moins que de toi-même tu ailles à l’abordage

    Précipitant tes victimes sur des récifs, dans un abîme insondable.

    Marée lunatique qui brise ses flots,

    Rocs coraux rocs, rien n arrêtes ton éternel balancement.

    Tu tourbillonnes rageuse et repars alanguie

    Ou tu roules inonder quelques landes arides

    Brutale tu nous suffoques, ou câline à nos pieds

    Sans cesse recommences une nouvelle virée.

    Et si petit bouchon tu fais mine de couler, tu repars ballottée.

    Si l’on rêve de te voir happée, tu resurgis toujours, bien balancée.

    Alors on fuit, car on vacille, vertige ; Pourtant si hypnotisé on s’entête

    Nos yeux se brouillent on croit que tout s’arrête.

    Et si simple curieux on espère ce moment,

    Qui te fera chavirer, et te verras enfin noyée.

    Tu es mer et vagues, et moi poisson ; Et si des fois tu me submerges,

    N'oublie pas que je suis dans mon élément comme toi,

    Tu es ce qui me fait vivre, je justifie ton état, on ne peut y échapper.

    Alors écoutes moi gober tes tourments et puis m’en contenter.

    N’ai aucune colère, ni trouble, gardes ta fraîcheur, ta transparence,

    Continue à nourrir ce plancton qui te permet de te régénérer ;

    Et ne t’inquiètes pas pour ces rochers puisque tu les rendras sables.

     

    A Danielle, mon amour adoré.

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