compteur visite gratuit
compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 2

  • Pour vous servir,

    Vos maux me pèsent,

    Et si mes mots opèrent.

    Pour vous suivre, j’obtempère.

    Des fois, un peu  pervers,

    Je soliloque ou bien je vitupère.

    Certes, je vous prends en exergue.

    Bien que j’attende de vous comme un nouveau concept.

    Le juste sens, où ce stupide prétexte

    Je vous tiens comme en laisse,

    Et je ne me joue de vos tristes complexes.

    Et j’attends calmement qu’ils s’écoulent,

    Mais pour ne pas être en reste

    Je donne l’illusion du devoir accompli,

    Parfois, simple savoir faire.

    L’homme comme l’escargot prétend laisser sa trace.

    Laquelle révèle, comme un lourd passé.

    L’expérience conduit, comme au bout de ses pages

    À mener lecteur au profond de l’écrit.

    Tyrannie du dico, à moins que l’imposteur correcteur

    Nous offre une pénible agonie, cherchant à semer le trouble.

    Et le conditionnel, illustre tellement mieux,

    Ce que l’avenir attend, même si le réel  affiche l’incertitude.

    Obsédante histoire qui nous oblige sans cesse

    À toujours nous reprendre, voir ressasser son texte ;

    De revisiter les anciens pour retrouver un sens.

    Pourtant les suivre comme douce astreinte.

    Car c’est bien la contrainte qui nourri  le sujet.

    Et de savoir en finir, cruel point final.

     

    G.B.

  • Désir d'oubli,

     

    Désir d’oubli, l’ombre s’estompe,

    Pensées vagabondes, qui s’agitent

    .Le temps pourtant  souffle ses braises,

    Le vent de nos tempêtes

    Emporte les parfums de notre histoire.

    Ton image hypnotise mes rêves.

    Ton absence comme ironique présence.

    Toi cet astre qui brillait dans ma vie.

    Étoile filante, ou simple nébuleuse ;

    Tu m’as jeté néant, comme au fond de ce puit.

    Perdu dans cet univers frileux,

    Happé par ton vide, comme désert de vie.

    Figé l’amour, pour toujours disparue,

    Et sans toi obscure complot

    Je me rejoue sans cesse

    Cette scène, atroce punition,

    Dans les profondeurs de la vie

    Ton manque, comme une blessure,

    Le temps cicatrise la privation

    Notre passé habite mon présent.

    Ton miroir désormais sans visage

    Tu étais histoires, comme un grand livre,

    Tirée juste pour moi, fatale obsession.

    Et toutes tes pages, comme pour jamais écrites

    Jauniront sur les étagères de ma mémoire.

    Tu avais voulu y poser le mot fin.

     

    G.B.

     

     

     

  • Ami, rempli mon verre,

    «  Amis remplis mon verre, encore un et je vais »....

    Divine supplique, ce petit plus qui vous soutiens.

    Cette part de soi, inhibé, révélée, transcendée.

    Douceur exquise, tendre félicité.

    Délicatesse d’un soir, comme fidélité, un peu complicité.

    Cette chaleur qui vous pénètre, comme ami qui accompagne notre ennui.

    Ah le doux moment de l’oubli.

    Oui je te sens me prendre, perverse et tendre

    Comme un présent qui se donne à nous.

    J’aime nos étreintes, Comme une amicale complainte

    Tu es la caresse de mon oubli, désir inassouvi.

    Tu me tiens, promesse, histoire de toute une vie.

    Éphémère contrainte, tu rançonnes mon ennui.

    J’aime ta compagnie, comme qui dirait ami.

    Tu es un peu ma gloire, mais aussi un défi.

    Ivre, je ne suis plus, simplement je suis pris.

    Ce double dans ma vie, je suis assujetti.

    Je ne puis résister, aussi laisser aller.

    Pénétré, enfermé, comme un peu isolé.

    Faut-il qu’il m’en souvienne,

    Comme un péché ; ma vie.

    Même un peu éméché, j’arraisonne ;

    Illusionne, et comble ce manque.

    Révélateur, tu es ce double fidèle

    Ce besoin d’être, comme un désir d’oubli.

    L’abstraction du néant, comme reconnaissance de vie.

    A moins que simple déni,

     Tu n’en es pas moins comme une douce complice

    Tu es même un devoir, il faut bien exister.

    Aussi tu es compagne, pour un bout de chemin.

    Je vis ton souvenir, et me noie dans l‘absence.

    Pourquoi es tu partie.

     

     

  • C'est tout moi !

    Eternel râleur,

    Toujours insatisfait.

    J’ose  ambitionner ;  Non

    -          A l’exemplarité,

    -          Pas plus qu’à la vérité,

    -           ni à la représentativité.

    Comme tout un chacun,

    Mécontent permanent,

     Je revendique.

    Je prétends, j’attends.

    Je fustige, rabroue ;

    Je tance je renâcle.

    Je stigmatise, dénonce

    Je tente ; de défendre, briguer,

    Souhaiter ; c’est vrai que je demande

    -          Juste un peu d’équité.

    -          A moins qu’égalité

    -          Tendresse, douceur

    Et un peu, sincérité.

    Le savoir, n’est pas de s’étaler,

    Seulement vouloir connaître.

    Apprendre, s’ouvrir,

    Présenter, simple destinée

    Mon désir, s’il en est

    Ayez en la bonté ;

    La singularité

    Le droit de revendiquer.

    Ce que ma bile exprime,

    C’est autant de trop -plein

    D’une humeur évacuée

    Me revoici serein.

    Pourfendeur, je brise la routine

    J’incline à quelque exégèse.

    Au devoir d’exister

    Enfin de m’exprimer.

    Aussi laissez-moi résister.

     

    G.B.

     

  • L'ingenue !

    Etendue, détendue, à moitié nue,

    Elle avait le regard perdu,

    De quelqu’un qui attend l’air serein.

    Elle sentait percer sur elle comme un regard.

    Emue, troublée, elle n’avait d’autre envie,

     Que se laisser aller, conquise, caressée

    Par le souffle du vent, comme bercée par la brise

    Et qui sait peut être, enfin se perdre

     Comme prise, au détour d’un chemin.

    Libre étreinte, l’indécence la surprit

    Se savoir ainsi, offerte aux passants.

    Ne se troublant pas elle garda la pose,

    Qu’importent les mauvais esprits.

    L’herbe fraîche et tendre la reprit.

    Qui semblait préférable à tout autre destin.

    Elle était vraiment seule dans ce petit jardin.

    Il n’y a pas de mal à se sentir si bien.

     

    G.B.

     

     

     

  • Nostalgie.

    Oh comme j’aimais nos vies, toi qui avait gravé 
    L’emprunte de bons moments ; hier, autrefois.
    Tu étais le soleil, et moi, à peine une ombre
    Je t’avais poursuivie ; Investie en passion
    Tu étais ma potion, devenue un poison.
    Bonheurs éphémères, tant de chemins parcourus
    Des mers parfois calmes coulant des soirs obscurs,
    D’autres tempêtes, qui battent le pavé
     Jeunesse bousculée, comme marins en bordé.
    Transporté sous le poids de futiles agissements,
    Les pages de mon œuvre, perceptibles tourments.
    J’ai roulé, essayé d’oublier, sinueuse randonnée
    Traversé des déserts, négligé les plaisirs,
    D’autres élans fugitifs, porteurs aussi d’oubli
    Petits matins fraîchissant dans la pâleur
    Source de vie, d’un horizon qui libère la nuit.
    L’eau glisse sur la feuille, ses grosses gouttes
    Ravinent, qui hument un matin frais.
    Ta chair est tendre, lissée par un trop long baiser.
    .Ta douceur apprivoise, ce que mes doigts caressent
    Ténébreuse convoitise qui butine le grain de l’ivraie,
    Ravie, la fleur de ta peau s’ébroue gracile,
    Je sens pointer, l’esquisse d’un jour nouveau
    La transparence te sied ; Tu sembles avoir disparu
    Nébuleuse arbitraire, tu te prends de mes maux
    Ton visage se floute comme souvenirs déchus
    Tu es  la rivière qui au file de son eau,
    Descends vers la mer, coulant son long  ruisseau.
    Pernicieuse tension, comme en suspension
    Tes largesses inondaient notre lourd passé.
    Repose, et laisse-moi en sortir ; Solitude chérie.
     
    G.B.

  • L'Ennui !

     

    Il nous prend chemin,

    Pas toujours bout en train.

    Mais prêt à nous tenir la main.

    Il, hier, comme aujourd’hui

    Éternel compagnon d’une attente.

    D’un lendemain qui déchante.

    Une main un peu môlle, un regard incertain.

    Il nous reste pourtant, adversaire

    Pas vraiment ennemi, il

    Serviteur un peu vil

    Prend la place laissée libre.

    Par le bonheur du  jour.

    Ce besoin, en écho

    De remplir, résonnance,

    De trouver clairvoyance,

    Ce vide, bouteille à la mer ;

    Quoi nulle turpitude

    Simple similitude, ou un peu solitude

    Attente, d’un jour souriant

    Lendemain d’un jour nouveau.

    Le ciel gris de notre vie,

    Le bât blesse, le jour point

    Qui se lâche enfin, place

    À nos besoins d’envies.

    A nos désirs de vie

    Découvrir tes dessous

    Ouverture aux possibles.

    Allez démon, montre-nous

    La face cachée de nos convoitises.

    Laisse-toi aller,

    Regarde, l’avenir nous attend

    Comme un simple présent.

     

    G.B.

     

     

     

  • Tocade,

     

    Tu t’étais prise la tête,

    Tu t’étais prise de bec,

    Tu t’étais éprise d’un mec.

    Tu n’étais plus toi-même

    Tu semblais si lointaine.

    Passé, dépassé,

    Avenir à la traîne.

    Passé effacé,

    Sinistre rengaine.

    Ainsi, va, ta nouvelle destinée.

    Rejet d’un présent

    Histoire de toute une vie

    Illusions, trouble, émotion !

    Ou simple addition

    Et pourtant division

    A moins qu’addiction

    Se soustraire au temps,

    Diviser les unions

    Un passé décomposé

    Un printemps attirant

    Ou tout n’est que clinquant.

    Histoire, d’une page.

    À tout jamais tournée,

    Et ce futur que l’on voit miroiter.

    Prise de tête, c’est trop bête.

    Miroir aux alouettes

    Simple papier froissé.

    Une page histoire

    À tout jamais tournée.

    G.B.