compteur visite gratuit
compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 3

  • A toi si battante....

    Tu semblais si battante,

    Toujours prête à nous en remontrer.

    Tu étais en plus ; si bandante,

    On te savait, rebelle conquérante

    Et ton petit coté dominatrice

    Sans cesse mobilisée à nous morigéner

    Ta verve, prétendait nous en imposer.

    Nous savions que petit oiseau blessé.

    Tu avais ce besoin d’écoute.

    Pourtant toujours prête

    Tu prenais faits et cause.

    Miroir sans tain.

    Ton reflet, image trouble

    Ta faconde, posture,

    Ne trompait que toi-même

    À trop vouloir en imposer !

    Et si nous jouions

    À te pousser dans tes retranchements.

    Nous t’aimons, pour ta fragilité.

    Je suis triste aujourd’hui

    Tous ces morceaux

    Miroir brisé.

    Reprends-toi, que l’on retrouve

    Cette adorable enfant gâtée.

    Pourtant petite fille brisée

    Ne te laisse pas emporter

    Par tes désillusions

    Repousse tes limites

    Rends-nous ton image

    Volontaire conquérante.

    On te cherche partout

    Redonnez-nous not ’Caro.

     

    G.B.

  • Regardes la nuit !

    Elle se glisse sans bruit

    Dans les pantoufles du jour.

    Elle se livre, traîtresse,

    Son grand manteau enveloppe

    Comme sous un linceul

    Ce jour qui décline,

    Bonsoir la nuit

    Elle allume ses guirlandes d’étoiles.

    Et son œil globuleux, nous regarde

    Comme un contre-jour,

    Qui se moque de celui-ci ;

    Il a pris sa place.

    Nuit noire,

    Pourtant celui-ci n’existe pas

    Il n’est que l’abstraction du jour.

    Noir obscure,

    Nuit glaciale.

    Le petit jour pointant

    Tire sur le drap de nuit.

    Sous cette jeune lumière l’herbe scintille

    Mille cristaux

    L’air froid, léger semble des couteaux.

    Qui pique le bout des doigts,

    Et pénètre la peau

    L’hiver est là,

    Il, compagne, sort de la nuit.

    Le givre décor, improvise ;

    Les arbres se parent

    Morsure, portées,

    Contraste d’un jour

    Miroir en noir et blanc.

    La glace crisse sous la dent

    Les rares passants courent

    Portés par leur élan.

    L’eau à durcit le ruisseau.

    La terre a perdu son liquide

    Nos pieds glissent

    Qui ne savent plus nous tenir debout.

    Ivresse d’un monde

    Qui pourtant se réchauffe.

     

    G.B.

  • Miroir brisé

    Oh ma bonne amie je te sens si perdue.

    Ta tète est le creuset de milles troubles,

    Tes volontés terriblement changeantes,

    Tu inclines toujours pour de nouveaux penchants.

    Tes désordres, contrastes ton image,

    Grande et belle fleur élancée,

    Pourquoi tant de fragilité.

    Tes raisons que l’on dirait perturbées

    D’où te viens ces amers pensées,

    Qui t’as ainsi blessé

    Pourquoi cette indicible rancœur,

    Quels troubles souffrent dans ce cœur ?

    À quand remontent ces dégâts dans ta vie.

    Qui à dressé en toi comme une fleur flétrie

    Quelles embrouilles génèrent tant de dilemme.

    Petite fille qui cherche dans son miroir brisé

    Tants de réponses à des questions  à jamais refoulées.

    Alors ; Un morceau, une trace, d’une jeunesse effacée.

    Tous ces éclats révèlent de  multiples facettes.

    Tu ne sais lequel servirait à te recomposer.

    Il faut te reconstruire, depuis le temps,

    Que tu traînes ton trop plein d’ennui,

    Tes portes se sont fermées,

    Qui saura retrouver la clé.

    Les années ont passé, tu les as traversées,

    Toujours tes ennemis que tu pensais pouvoir bouter

    Mais, prise de tète qui peut t’avoir trahi

    Jetée, ruinée, vraiment un beau gâchis

    Et cet enfer menant des prisons de ta vie

    Aux barreaux de ta geôle.

    Pourtant tu n’es pas seule,

     Certains qui t’aimes ont besoin de toi.

    Allez ressaisis-toi.

    Fais que tous ces verres cassés te retournent,

    De leurs milliers de feux,

    Comme un nouvel éclat.

     

    G.B.

  • Histoire,

    Seul le temps la compte,

    Encore que les vieux la content.

    Tant de pages écrites,

    Tant de moments passés.

    Hier c’est déjà oublié.

    D’amours ; de guerres

    Tant de traces marquées.

    J’aimais la nôtre toute simple,

    Pourtant, à bien y repenser ;

    Cruelle, cette fin si brutale.

    Accident fatal.

    On croyait la lune réservée à nos rêves…

    On pensait les bourreaux

    Appartenir au passé…

    On cherchait toujours nos quatre vérités

    Nous ne trouvions que mensonges et bassesses.

    La gloire détournée,

    Toujours tristesse

    Sinistre richesses

    Ancêtres de sagesse,

    Vous vous êtes laissé emporter

    Déjà chair à canon ;

    Votre force, épuisée

    Éphémères croyances, si bien manipulées.

    À  le dire tout haut,

    Encore qu’il ne vaut mieux pas

    En avoir avec ses voisins.

    Ni même s’en raconter.

    N’en faisons pas une,

    Histoire.

     

    G.B.

  • Train de vie,

    Seul le temps alimente nos tourments,

    Il déroule ses jours,

    Toujours un lendemain

    Des cheveux déjà blancs

    Comme d’autres cicatrices offertes par le temps

    Ou la neige déposée par l’hiver ;

    Et tous ces souvenirs

    Histoires de toute une vie.

    Le grenier de nos vérités

    Amoncelle ses réserves

    Le cahier de notre histoire

    Se fane, comme la fleur.

    Bientôt, herbes sèchent,

    Finie la verte prairie.

    C’est un peu le début de l’oubli.

    Le temps repose

    Le temps dispose.

     

    G.B.

  • Errance,

    L’esprit, vide

    Seul l’œil capte,

    Cerveau en roue libre

    Pilote automatique.

    Toujours les jambes s’activent

    Parcours cent fois effectués

    Mes pas me mènent,

    Herbes drus, parfois humide

    La forêt prépare son tapis de feuilles

    Les arbres égrènent leur chapelet

    Chacun organise son repli

    Même les couleurs ont passé.

    L’ombre gagne,

    La terre rétrécie.

    Les oiseaux se sont tus

    Ils écoutent l’hiver approcher.

    Qu’il est loin le printemps !

     

    G.B.

  • Voyage en ton sein,

    Métropolitain,

     

    J’étais là, parmi la foule.

    Dans ce wagon bondé,

    Un bras accroché, à cette barre

    Et ton sein est venu s’y poser

    Cette multitude nous tenait si serré.

    Voyage et caresses mêlées

    Moments éphémères pourtant,

    Simple contact, furtive sensation.

    Je n’osais pas bouger,

    Mais cherchais ton regard perdu dans ses pensées.

    Tout ça ne mène nulle part.

     

    G.B.

  • Oh toi bonne amie,

    Je te trouve lumineuse,

    Tu sembles si heureuse,

    Ton bonheur irradie, c’en est même contagieux.

    Ton sourire communique, et transcende les êtres.

    Ta douceur nous transporte,

    Ton charme nous emporte

    C’est beau la vie quand elle donne la joie.

    Et j’aime nos moments pour fugace qu’ils soient.

    Papillon je butine

    Tu es la fleur sur laquelle mon regard se pose.

    Pourtant, si toujours en mouvement

    Je saisie tes moindres instants et me contente

    De ta tendresse que je ressens comme une caresse.

    Si tes blés déjà mûrs, nous offrent leur soleil

    Profitons, de ce que nous donne la vie.

    Tu es vraiment trop Mimi.

     

    G.B.