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Vide !

Mare de ces bouteilles à la mer,

Comme un grand vide, j’appréhende.

Pourtant, nausée profonde,

Cette privation ; Eternelle absence.

Ironique destin, perdu au bord du chemin

L’autre c’était hier, souvenirs passés,

Mémoires dépassés, trop plein.

Printemps, comme la fleur te voilà

Reprise par le temps, délaissée

Un peu oubliée, et déjà fanée.

Ou sont tes désirs de vie,

Ta présence se remplit de mon vide,

Regard perdu, je cherche à conserver

Le fil ténu, qui me reliait à toi.

Les jours se suivent, atrocement présent.

Même si j’en oublie leur empruntes.

Et ne me laissent pas, souvenirs, ni trouver le repos.

Et mon âme se plonge au fond de cette bouteille,

Cruelle indifférence, d’un monde

Ou les certitudes se vivent, fragile complainte.

Où est le beau temps, de ta perpétuelle indolence.

Comme nos jours de vies, nos souvenirs d’envies

Le bonheur semblait léger, la douleur, ton oublie,

Éternel fardeau si lourd à supporter.

Tu me hantes pourtant, oh toi sublime démente

Mes jours du quotidien que je trouve sans fin.

Dérisoire sentiment qui compte sur le temps.

Futur ou les hier succombent au lendemain.

Permanence d’un état de représentation.

Ou la perception passe par le regard,

Qui me manque de toi, amour, à jamais ;  disparu.

 

G.B.

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