L’esprit, vide
Seul l’œil capte,
Cerveau en roue libre
Pilote automatique.
Toujours les jambes s’activent
Parcours cent fois effectués
Mes pas me mènent,
Herbes drus, parfois humide
La forêt prépare son tapis de feuilles
Les arbres égrènent leur chapelet
Chacun organise son repli
Même les couleurs ont passé.
L’ombre gagne,
La terre rétrécie.
Les oiseaux se sont tus
Ils écoutent l’hiver approcher.
Qu’il est loin le printemps !
G.B.