Et oui, j'ai déménagé !
Enfin je suis entrain.
Mon éditeur n'assurant plus les statistiques ; Or celles ci pour moi sont importantes, que dis-je fondamentales.
Diantre j'aime connaître ma "popularité" !
M'enfin petits scriboullard, il me plait de savoir mon audience.
Donc, tel le maçon je vais tenter de me reconstruire, ailleur.
Et comme je l'ai toujours dit : Qui m'aime me suive.
Chers amis lecteurs et critiques, merci.
Cent cinquante trois pages plus tard, Merci Haut et Fort ; Vous m'avez lancé, suivi, épaulé, voilà séparation en douceur, exemple de courtoisie.
Moments délicats, pourtant décicifs.
Penser se reconstruire ailleurs, se repositionner.
Retouver son auditoire.
Mais repartir se relancer, re-vivre. et poursuivre l'aventure.
Bien à vous fidèles lecteurs.
A suivre...
Loisirs
-
Alors on déménage !
-
Une ouverture pour tout un monde,
Mes radios me vantent, ce nouvel espace, cette nouvelle maison, repensée, reconstruite, ouverte à tous et toujours au public.
Bravo Radio-France et ses nouveaux locaux.
Vives la maison des radios, ok pour cette maison des cultures.
La France pays de culture et de traditions trouve enfin un lieu commun ou s’exprime ses talents, ses richesses.
Si les « animateurs » ne tarissent pas d’éloge.
Les superlatifs, accompagnent cet enthousiasme.
En fait ce feu parti un jour dans le décor d’un certain nombre d’émissions éclatera tel un feu d’artifice, prétextant la réouverture de cette nouvelle maison, et lançant les festivités.
Les talents ont leur lieu de rassemblement, les artistes, ont cet amplificateur, cette monstrueuse, machinerie, et des espaces pour y vivre.
Notre richesse, notre talent ; notre différence s’exprime plus fort, rassemblée.
Le bonheur du service public, sa grandeur.
Merci à vous Radio-France, ses directeurs, ses animateurs journalistes techniciens, preneurs et diffuseurs de sons.
Voilà bien j’œuvre de l’éclat, et de la diversité culturelle de notre pays, et ça le peuple aime !
G.B.
-
Carte postale !
Je ne vous ai pas abandonné, simplement pour quelque temps j'ai délaissé, mes bords de Marne, ses coulées verdoyantes, ses frais ombrages, ses longues traversées souvent savamment aménagées ; les cygnes, canards ou poules d’eau piaffent, glissent et s’ébrouent signifiant leur prédominance en ces lieux, et en totale liberté, il n’est pas rare de croiser des familles entières, deux parents protégeant une suite de petits. La nature à ses lois, à ses droits.
Ces pistes partagées en même temps par des cyclistes, en mal de vitesse, de chrono, joggeurs ou simples promeneurs en famille, ou traînant quelque chien la langue bien pendante.
Comme ses chemins qui mènent toujours vers un bord de l’eau, voir d'une autre eau ; Comme ce chapelet de lacs ou étangs.
Ces bases, nautiques abritent des centaines d’espèces d’oiseaux, et ces étendues liquide constellées d’êtres vivants, éternel mouvement changeant, au gré du temps, au gré des vents, miroir qui assombri, ou s’éclaire du ciel.
Cette rivière au repos, coulant tranquille laissant voir dans son peu de profondeur ; ses fonds de roches et d ‘algues, toute transparence ; Des poissons passent sous le regard.
La nature toute simple, parfois arrangée mettant en valeur ses herbes aquatiques aux fleurs chatoyantes, les violets se sèment de jaune, étrange complicité d’un milieu si bien organisé.
Certes l’homme n’y est pas pour rien, cherchant à cadrer, à canaliser, des débordements que dame nature sait improviser.
J’ai momentanément délaissé nos citées dortoir, de ceux qui pour mieux nous loger, se sont éloigné ; RER Grande banlieue, portant une demi heure de ce cœur capitale, de ces halles châtelets. Que tant de gens traversent, lieu de passage, gain ou perte de temps, car pour nos Parisiens il n’y à que cela qui compte.
Une demi-heure pour avoir la tête dans les étoiles, les pieds dans la verdure, et les oreilles au repos.
Et nos poumons qui se lâchent retrouvant un peu de cet air qui hume l’herbe fraîche. Paris banlieue, même combat, ou plutôt, s’ils courent en ville, pressés, oppressés, ils rentrent dormir, reposer leurs membres, leur cerveau.
Se vider pour se reconstruire ; pour étrange enfer du quotidien, et leur week-end sera comme cette banlieue, moment de détente, lâcher prise, oublier l’ordinaire, ils n’hésitent alors pas à se payer des heures de voiture, pour s’éloigner encore ; fuir toujours.
Donc pour raisons de vacances ; j’ai délaissé mon coin, et ma niche, et quelque deux heures et demi plus loin, sous un même ciel aquatique, chargé chape de plomb, couverture jetée comme pour cacher la tristesse du monde.
J’ai pourtant traversé la Loire, là ou les présentateurs météo, estiment la température sensiblement supérieur. Cette limite nord, sud, trait d’union comme de désunions, symbole d’une France coupée en deux.
Cette Loire avec ses longues langues de sable, qui se remplit aussi vite quelle se vide, mais dont les hauts murs la bordant montrent que cette grande dame peut avoir de terribles colères, et qu’il vaut mieux protéger ses alentours que, de lui laisser libre court.
Ce fleuve encore qui donne à ses vins de Loire ce coté léger, pourtant confortable, parfumé comme ce Vouvray, comme chargé des craies de ses falaises qui se jettent dans cette eau Loire..
Vin de tendresse, de fraîcheur, et petit moment d’extase. J’ai changé mon courant pour d’autres files de l’eau, pour cette démesure Loire, et gloire. J'apprécie ses largesses, mais m’inquiète de ne pouvoir joindre l’autre rive… Il faut dire que pour la traverser, des ponts existent, monstre de béton, de ferraille et de bruit ; Des trains de camions y défilent en permanence.
Autoroute A 10, finie nos routes, toile d’araignée desservant les moindres hameaux, ceux-ci disparus pour cause de modernité, pour raisons, au service des grandes villes ; Par déraison des hommes privilégiant la vitesse, et le temps gagné, au temps de vie, à ces moments précieux ou l’on retrouve la nature, aussi on ne traverse pas la Loire ou à bon escient, il faut de bonnes raisons, y être invité, convié.
Mais on la longe pour aller de châteaux en demeures princières.
De jardin ; en parc, la Loire d’un autre siècle ou l’on comprend le temps des calèches, celui qui n'avait encore rien à voir avec l'argent.
Et la ville accueille mes errements. Forte et confiante Tours se préserve surtout de ce fleuve dormant derrière de longs et terribles murs.
La vieille ville préserve ses secrets, cache des remparts, honore un Cèdres plusieurs fois centenaire, et dont les soutiens, étaies comme des échasses, l’aident à se tenir encore debout.
Et toutes ses ruelles pavées de lourdes pierres noirs, pour déboucher enfin au pied de cette cathédrale, monument gothique flamboyant, je dirais même exubérant, c’est comme une dentelle, trop chargée, lourde et pourtant pleine de finesse.
La grandeur dédiée.
Histoire d’un passé, comme un diadème posé sur la ville.
Voilà ou je me suis échappé, comme réfugié, privilégié j’arpente d’autres cieux ; D’autres lieux.
Souvenirs, amitiés.
G.B.
-
Et un peu de culture, "ça peu pas faire de mal"
Petite exposition ; A la Maison de Quartier
de la Ferme du Buisson.
8 passage Louis Logre
NOISIEL.
Faites comme moi Allez y voir.
-
Errance,
L’esprit, vide
Seul l’œil capte,
Cerveau en roue libre
Pilote automatique.
Toujours les jambes s’activent
Parcours cent fois effectués
Mes pas me mènent,
Herbes drus, parfois humide
La forêt prépare son tapis de feuilles
Les arbres égrènent leur chapelet
Chacun organise son repli
Même les couleurs ont passé.
L’ombre gagne,
La terre rétrécie.
Les oiseaux se sont tus
Ils écoutent l’hiver approcher.
Qu’il est loin le printemps !
G.B.
-
Paris Département 75 Pari gagné!.
Oh toi capitale, qui as grandi sur les berges de cette seine, Hausmann avait dessiné ton architecture, puis la Tour, qu’Eiffel proposa, semblant, joindre les deux rives, et défier les étoiles, caresser les nuages, tour de magie, tour des miracles ; vouée à finir en canon, mais sauvée par les débuts de la radio, et des communications ; Signe d’une nouvelle ère.
Paris grandeur. Tu as donné au monde, en plus de ton image, jusque cette statue liberté, cette enfant de chez nous qui regarde l’Amérique.
Tu as gardée jalouse trois de ses enfants, sœur jumelle, pourtant modèle réduit de cette lointaine ancêtre.
Ta noblesse passée aujourd’hui bouleversée, dame il faut bien se loger, et même y faire travailler tant de gens si pressés, entassés, ils ont creusés, ton donné ce métro, système nerveux qui fait voyager, et surtout se déplacer.
Dix, douze, voir même quinze million de gens parcours tes entrailles, le monde te regarde, t’envie.
Et comme su dire le Général De Gaule, « Paris, outragé, mais Paris libéré ! Tu as gagné tes statues d’universalité.
Tu as grandi, généreuse ; tu as même poussée, un peu n’importe comment, brisant tes façades ciselées, cette pierre travaillée, tu es devenue béton, ou vitrine laissant voir tes dessous. Et même Montparnasse, autre tour, pour faire pendant à la première, il fallait voir loin.
Edifice pour faire monter le prix du mètre carré.
Façade de verre, de briques ou bien de brocs !
Chacun prétend y mettre sa pierre, souvent peu glorieux édifice. Beaubourg, centre Pompidou ; Détesté, mais centre de gravité, tu réponds malgré tout à ta mission, faire voir, et être vu.
Seule grâce divine dans ce temple de pierre des monuments du Louvres, cette superbe pyramide, posée là tel un diamant ciselé ; Entrée libre, telle la verrière du Grand Palais, témoin de la transparence de l’âme humaine.
Sinon, tu as perdu tes usines et tant de simples ateliers, tu te vides de tes commerces, lieux de vies et d’échanges. Ton centre nourricier, de ses halles, vidés, et cet énorme trou, trente-sixième dessous, centre névralgique, toutes les croisées des chemins, et toutes ses boutiques qui vivent dans la nuit .Du rêve passé, à ces restes dorés, ton clinquant dépouillé irrigue encore le chaland ; tes besoins ont changés, tu offres désormais comme sous le manteau, toutes sortes de frusques.
Plus loin, le génie de la Bastille regarde cette façade grise, plate, et triste de cet opéra de pacotille qui aurait pu être riche de promesses. Pourtant œuvre magistrale, reflet de la laideur du siècle, je n’ose même plus te mettre une majuscule.
Aujourd’hui Paris n’est plus qu’un lieu de bataille, de concurrence, tes vitrines de joailliers, à tes cafés-grand hôtel, tous aux mains des étrangers.
Le peuple de Paris s’est battu pour te conserver, Sur tes places le sang à coulé, de ses barricades à dame Guillotine, tes pavés ont rougi tant de fois déshonorés.
Puis ce fut le Paris des années folles, Le Moulin Rouge, les Grands Boulevards, Paris des poètes, Paris chanté, De Fréhel à la môme Piaf, Ferré, tant de talent se sont dévoilés, tant de seigneurs se sont révélés, il n’y a pas si longtemps Jacques Dutronc et son admirablement vrai « Il est cinq heures Paris s’éveil ! ». Paris désenchanté !.
Bon dieu Paris qui bouge, qui vibre encore d’épistolaires sursauts, de légendes, toi aussi prisonnière de la finance, te voilà rabougri, qui cherche un nouveau souffle.
Paris n’est pas le centre du monde, il reste notre univers.
Oui pari sur l’avenir, Paris des Bobos, adieux les Poulbots. Alors pourquoi ne pas croire que Paris sera toujours Paris.
G.B.
-
Allez viens !
Nos regards se croisent
Que se passe-t-il, un courant traverse ce soir.
Tu es là, qui es tu, Qu’importe ?
Tu as frappé à la porte de ma vie
Tu es venu me redonner une envie.
J’avais oublié l’idée même
Cet échange, étoile dans ma nuit
Je t’ouvre un cœur, comme d’autre
Une fenêtre, laisse passer cet air neuf
Qui libère mon ennui.
Tant de lumière éclaire
Les profondeurs ; ces jours de solitude
Te voilà, compagnon, presque un ami.
Reçois cette offrande, partage
Comme un don de soi. Tu n’attends rien
Tu ne comprends même pas,
Une langue nous sépare.
Et les yeux dans la nuit
Décident de rompre un subtil isolement
Tu as suivi confiant
Je t’ai donné mon appui
T’ai offert un refuge et un lit.
Toujours collé à mes basques,
Tu m’oblige, sorties, balades.
Tu es mon plus fidèle ami.
Toi mon chien.
-
Le temps !
Ne dit on pas il t’appartient, pourtant il s’écoule
Il rythme notre vie, comme il passe,
Il nous aide à supporter l’ennui,
Nous permet d’attendre
Il est notre hier,
Et déjà notre demain.
Il change à chaque instant.
Il égrène ses terribles minutes
C’est aussi celui du réveil
Qui nous sort de l’oubli
Le temps de prendre un petit déjeuner
Le temps de prendre son temps
Et l’odieuse pointeuse
Qui mesure notre temps de travail.
Le temps, tiens il fait soleil aujourd’hui ?
Celui de la météo.
Donc prenons du bon temps
Avec le temps qui nous attend
Quand à la perte du temps
Il nous laisse compter celui qui nous reste.
Celui de l’horizon.
Lequel prétend ne pas avoir de limite
Le temps perdu, celui derrière lequel on court.
Le temps des soupirs,
Aussi des bons moments
Celui qui marquera notre souvenir
Le temps de chaque chose
Le temps de faire ceci,
Et d’attendre cela,
Le temps de la gestation,
Le temps de voir venir
Le temps de gagner du temps
Et tout ce temps passé
A tout jamais gâché
Il nous file entre les doigts
Le temps de l’illusion
Et toujours des regrets.
Nous n’avons pas eu le temps !
G.B.