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reprends encore un vers !...

  • Reçois cette missive,

    Vois cette simple lettre, qu’elle te porte ce message.

    Je t’adresse ma complainte, toi belle enfant si sage,

    Je voudrais te distraire de tes futiles moments

    A moins que de t’aider, à soigner tes tourments.

    Comprends ma servitude, silence de solitude

    Tu me désires étrange, pourtant subtile mélange.

    Tu crains à me lire trop souvent,

    De devoir renier tes moindres certitudes

    De brûler les étapes, et trouver béatitude

    Heureux, j’accompagne tes prudences

    Et me trouves là, étrange coïncidence.

    Le soir, ma muse la tête sur l’oreiller,

    Nos pensées s’uniront, comme rêves éveillés

    Les yeux dans les étoiles,

    Tu percevras comme un voile léger

    Ce parfum des bons moments oubliés

    Dans les chemins intimes, qui troublent ta pensée

    Comme cette perfide émotion

    Pour te faire sentir mes hallucinations.

    Reprends encore un vers,

    Qu’il te guide dans ce simple univers

    Des dédales, étranges méandres de mon cerveau

    Porteur, comme un facteur de mes moindres ragots.

    Je déraille, funeste je suis comme proscrit,

    Moi tendre amant transi, jusque dans mes écrits

    Je nous retrouve sur ces pages, comme au fond de ton lit

    Ou je couche, tous ces termes qui cisèlent ton image

    Que tes doigts caressent, et miment ce langage.

    Potion magique, ou pernicieux breuvage

    Tes lèvres se trempent à suivre ma litanie

    Le regard dans le vague, te voici léthargie.

    Je te prends donc ainsi, comme  en grâce un recours

    Tu me sauves et me suis tout au long du discours.

    L’illusion  n‘à de fin, jamais définitif,

    Et ton regard perdu dans mes pensées profondes.

    J’en oublie tes formes généreuses, ton désir alangui,

    Et le grain de papier, aussi doux que ta peau.

    Et c’était bien cela que voulait dire mon mot.

     

    G.B.