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Petite Madame, sagesse.

Je te rencontre, et te trouves si gentille.

Madame, pourquoi laisses tu toujours ta place aux hommes.

Le pouvoir gâte -ceux-ci !

Pourquoi  dés qu’ils nous dirigent oublient ’ils ;

Compassion, sagesse humilité, et parfois raisons.

Comment  une moindre parcelle de pouvoir, les rends vil, mesquins, profiteurs arrogants !

Madame, on dit pourtant que c’et toi qui tiens en main notre destin

Ne prétend t’on pas que c’est toi qui mène le monde.

Tu es femme, douceur, parfois maîtresse.

Si  l’on te symbolise : Courtisane,

Là encore c’est  pour montrer que tu cherches à prendre la place du maître.

Et toi éternelle  tu montres ton ventre qui féconde, offre des jours nouveaux.

Femme et mère tu présentes l’avenir, tu nourris en ton sein les futurs demain.

Toi maternelle, tu es pouvoir, volupté, et même un peu savoir.

Tu es caresses, blessures, surtout un grand besoin.

On te  veut, bien plus on te désir,

Alors que l’homme n’a d’autre prétention,

 Que grandeur, réussite, comme servile démon, à moins que  sinistre étalon.

Gloire, parade, il piétine le monde.

Pourquoi prétend ‘il toujours à la prédominance ;

Laissant éternellement la femme au second rang,

 Et s’il lui faut mettre celle-ci en avant, ce sera toujours en rappelant,

«  C’est la mère de ses enfants ».

Histoire d’imposer sa masculinité, voir de prouver sa supériorité.

L’homme qui ne provoque que guerres et conflits.

Quand la femme se bat pour préserver la destinée  des siens,

Et leur offrir des lendemains meilleurs.

 

G.B.

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