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  • Histoire,

    Seul le temps la compte,

    Encore que les vieux la content.

    Tant de pages écrites,

    Tant de moments passés.

    Hier c’est déjà oublié.

    D’amours ; de guerres

    Tant de traces marquées.

    J’aimais la nôtre toute simple,

    Pourtant, à bien y repenser ;

    Cruelle, cette fin si brutale.

    Accident fatal.

    On croyait la lune réservée à nos rêves…

    On pensait les bourreaux

    Appartenir au passé…

    On cherchait toujours nos quatre vérités

    Nous ne trouvions que mensonges et bassesses.

    La gloire détournée,

    Toujours tristesse

    Sinistre richesses

    Ancêtres de sagesse,

    Vous vous êtes laissé emporter

    Déjà chair à canon ;

    Votre force, épuisée

    Éphémères croyances, si bien manipulées.

    À  le dire tout haut,

    Encore qu’il ne vaut mieux pas

    En avoir avec ses voisins.

    Ni même s’en raconter.

    N’en faisons pas une,

    Histoire.

     

    G.B.

  • Train de vie,

    Seul le temps alimente nos tourments,

    Il déroule ses jours,

    Toujours un lendemain

    Des cheveux déjà blancs

    Comme d’autres cicatrices offertes par le temps

    Ou la neige déposée par l’hiver ;

    Et tous ces souvenirs

    Histoires de toute une vie.

    Le grenier de nos vérités

    Amoncelle ses réserves

    Le cahier de notre histoire

    Se fane, comme la fleur.

    Bientôt, herbes sèchent,

    Finie la verte prairie.

    C’est un peu le début de l’oubli.

    Le temps repose

    Le temps dispose.

     

    G.B.

  • Errance,

    L’esprit, vide

    Seul l’œil capte,

    Cerveau en roue libre

    Pilote automatique.

    Toujours les jambes s’activent

    Parcours cent fois effectués

    Mes pas me mènent,

    Herbes drus, parfois humide

    La forêt prépare son tapis de feuilles

    Les arbres égrènent leur chapelet

    Chacun organise son repli

    Même les couleurs ont passé.

    L’ombre gagne,

    La terre rétrécie.

    Les oiseaux se sont tus

    Ils écoutent l’hiver approcher.

    Qu’il est loin le printemps !

     

    G.B.

  • Voyage en ton sein,

    Métropolitain,

     

    J’étais là, parmi la foule.

    Dans ce wagon bondé,

    Un bras accroché, à cette barre

    Et ton sein est venu s’y poser

    Cette multitude nous tenait si serré.

    Voyage et caresses mêlées

    Moments éphémères pourtant,

    Simple contact, furtive sensation.

    Je n’osais pas bouger,

    Mais cherchais ton regard perdu dans ses pensées.

    Tout ça ne mène nulle part.

     

    G.B.