Ah ces gentils patrons, riches hommes d’affaire bénéficiant de tous les avantages, ils ne paient pas d’impôts ou très peu, et si l’état leur ristourne des sommes indûment perçus, ils vont même le reporter, soit par enveloppes craftes, soit par porteur, tenez, Messieurs ; Quid des Chirac, ou Sarkozy, parfois en leur absence ce seront les premiers de leur ministre qui recevront cette manne, cette aubaine enfin quoi on les calomnie, on ne peut nier leur élégance, leur noblesse, leur grandeur d’âme.
Ils sont pourtant la cible de ce petit peuple, ces piètres, ces vilains.
Alors remercions les Madame de Béthencourt, François Pineaux enfin tous ces braves et valeureux hommes d’affaires qui proposent en plus que l’état les taxes davantage.
Et non seulement et on ne le rappelle pas assez mais ils perdent des fortunes avec ces bourses qui ne savent plus à quel sein se vouer, et ces traders fou inconscient qui jouent comme si c’était leur propre argent des sommes fabuleuses.
Ah Messieurs les riches qui appelez à ce qu’on vous taxe comme le premier des salariés.
Vous hommes, femmes de bien, qui en plus employez des gens de maison, comptables, juristes, même des banquiers et l’on vous vilipende, sans vergogne pourtant vous ne comptez pas, vous ne regardez pas vos heures ; entre le bureau, les conseils d’administration, les visites d’usines ou d’ateliers, en plus vous devez même recevoir et discuter avec ces insuportables représentants de du personnel, et ces interminables et incontournables diners, tiens même des petits déjeuner au aurore dans ces ministères, tu parle d'une vie.
Ah la dure existance qui est la votre, on comprend que, vu que vous ne prendrez jamais votre retraite, même si vos conseils d’administration, par pure bonté d’âme vous auront alloués des sommes certes importantes, mais au regard de votre train de vie finalement…..
Voyez qu’il reste des bons patrons et qu'ils méritent.
G B