compteur visite gratuit
compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pauvre de nous

 

Pauvres de nous !

 

Il y à peu de temps c’était les vacances, alors que notre bien aimé président se faisait bronzer à Brégançon, ou en Corse je ne sais plus, peut importe d’ailleurs.

Alors qu’à cette période certains groupes pétroliers amélioraient leur santé sur le dos des utilisateurs, faisant atteindre des sommets au prix du barils, ce bien plus que carburant, nos bouteilles d’eau ne sont-elles pas issue de cet or noir.

Alors que les automobilistes étaient obligés de se restreindre, de parfois choisir ou la voiture ou les vacances, et la bouffe dans tout ça ?

Car rappelez-vous à cette période tout s’était emballé, même le prix des pates, le litre de lait, la farine, la baguette de pain avait encore prit cinq centimes.

A l’heure ou les salariés, les retraités, les chômeurs réclamaient du pouvoir d’achat, alors que nos gouvernants prônaient la rigueur, arguaient que les caisses étaient vides.

Misères, seuls quelques « traideurs » jouaient en bourses des sommes colossales, gagnant perdant, les parachutes dorés amortissaient les coups, combiens de gros sous ?

Pourtant nous n’étions guère concerné, sauf éventuellement pour les  «  petits porteurs » de participation, bloquée là par des entreprises qui se servaient de cette manne pour éviter les augmentations, vous savez ce plus que dans le temps un patron, un responsable donnait pour encourager, pour gratifier, pour reconnaître.

Fini tout ça, vous n’êtes plus qu’un vulgaire pion, un numéro, un CDD ; et puis on vous le répète à longueur de média, on vous accuse, vous coutez trop chère à l’entreprise. Les travailleurs étranger eux…

De toutes manière pour ces salariés floués, ces sommes étaient une réserve, de l’argent qui dort, un avoir au futur éventuel, une hypothèse de s’enrichir, un petit quelque chose que l’on à de côté.

Donc misère, pauvres gens de ceux qui accroissent les chiffres du

Surendettement, mais qui viennent grossir aussi les agios perçus par leur banque au titre du découvert autorisé ; Le risque se paye, braves gens, il faut pas vivre au dessus de ses moyens.

 

Bon au fait, je vous disais, plus tôt ; on vous avait dit qu’il n’y aurait plus d’argent dans les caisses enfin pour vos besoins, pour vous soigner, pour ce RMI transformé en RSA : et qu’entendons nous donc….. je rêve, mirage affabulation, alchimie répétez s’il vous plait ? UN PLAN DE 360.000 MILLIARS D’euro, rien qu’en France ; je sais plus combien dans ce putain de monde capitaliste, sorti du chapeau de nos illusionnistes, et encore nous répètes t’on que c’est de l’argent qui existe, mais que nous n’avons pas, mais qu’on pourrait avoir et même que celui-ci va rapporter des intérêts à l’état…

Et vous vous demandez comment boucler votre budget, comment à la veille de l’hiver, acheter à votre enfant ce manteau qui lui fait tant défaut.

Vous dites devant votre quittance de loyer, sur quel poste vais-je rogner pour régler ces factures, tous les jours, je m’en veux d’avoir promis au gamin de lui acheter cet ordinateur, parce que les copains, et puis pour l’école…

Parce que l’on nous rabat les oreilles avec internet, tiens si tu l’as pas t’es un moins que rien, perdu pour la patrie, l’avenir et le développement.

Et puis la voiture, plus de dix ans bien sur le mari à bien bricolé ce pot d’échappement qui menaçait de tomber à chaque secousses.

Enfin nous plaignons nous pas, elle nous transporte et pour ce qu’on l’à payée 400 euros à une voisine, une chance tu comprends.

Bien sûr elle coute en essence, assurance, mais pour aller travailler c’est quand-même un avantage, pensez donc sans elle, je dois prendre un bus, un deuxième bus, ou le train, et pour finir faire encore dix minutes à pied aussi quant à l’arrivé je m’installe dans ce café pour y prendre une tasse, ce n’est pas un luxe.

Trois cent soixante milliards, combiens de petits café, de loyers, de manteau et même d’internet.

Combiens de jours de travaille, en plus j’ai choppée la crève, j’ai froid, je tousse, je devais me faire vacciner contre la grippe, Oh ce n’est pas pour le plaisir, j’ai une sainte horreur des piqures, tu peux y aller faut pas que je regarde quand il me pique !

Je devais le faire car quant on travaille avec le troisième âge il vaut mieux être couvert, ne serais-ce pour ne pas les contaminer.

Attends répète pour de rire pour le rêve 360.000 milliards d’euros, et moi qui trime par tous les moyens pour passer mon permis de conduire, car avec je serais autonome, tiens je t’emmènerais faire les courses.

Tu sais pour ce permis j’ai bien vue qu’ils faisait des stages à 400 euros, encore que je ne sais pas si dedans ce prix y à les frais d’inscription pour le code, puis pour la conduite, et puis je dis que je l’aurais du premier coup, mais on sait jamais, tu vois c’est pour me le payer que tous les jours je vais travailler, je suis crevée mais je m’accroche, encore deux mois, ou plutôt une quinzaine de CDD, toutes les semaines y me refont un nouveau contrat, tiens aujourd’hui j’y suis allé, j’attends, de toute manière la secrétaire à encore oublié mes heures sup, tu parle d’un cirque.

Et puis mes petites mémé si gentille, tiens madame Machin elle à même plus de pile pour sa montre, tu crois que je pourrais lui en acheter une ? Tu verrais elle trimballe partout un vieux réveil pour avoir l’heure.

Tiens elle est pas belle la vie !

Commentaires

  • T'y vas fort polo mais c'est pas faut.
    Et ce style laché, léché et décontracte, c'est pas mal.
    Amuse nous encore

Les commentaires sont fermés.